1. NSFY (Not Safe For You) (1)


    Datte: 06/12/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: domindoe, Source: Xstory

    ... en feu.
    
    Elle cherchait à me rendre fou de rage, à réveiller l’excitation de ma colère envers elle, à ce que je la rudoie. Elle était près de réussir, je la saisis aux hanches, enfonçai mes ongles dans ses chairs, poussai ma bite dans son cul... Je l’embrochais de fureur, j’y enfonçais toute ma rage. Elle cria de plaisir, un cri rauque de satisfaction et de victoire, un grognement plein du triomphe d’avoir obtenu ce qu’elle désirait. Elle agita son cul avec une vulgarité dont je ne l’imaginais pas capable.
    
    Régulièrement, avec force et violence, dominant son tumulte et faisant taire ses lamentations, le claquement sec de mon ventre heurtant ses fesses rougissait sa chair pâle. En écho, elle mugissait, langoureuse et plaintive, se démenant pour s’arracher aux liens que la bienséance lui imposait et jouir sans entrave dans la plénitude de l’automne. Je n’avais plus rien à comprendre, mais à la suivre d’instinct. J’étais en elle, je me sentais elle. Cette chienne.
    
    — Ça suffit !
    
    L’aubergiste se tenait sur le seuil. Il y a peu encore, il assistait sans mot dire à la jouissance tout en retenue de sa femme dans mes bras, mais il ne pouvait supporter que je la sodomise dans son dos, si l’on pouvait l’exprimer ainsi.
    
    — Ça suffit, répéta-t-il en me regardant. On était près de te guérir, mais tu ne peux pas te réfréner... Tu es vraiment une possédée.
    
    Je le regardai sans rien comprendre. S’adressait-il à moi ? Sa femme était toujours encastrée sous moi et n’arrêtait ...
    ... pas d’onduler pour me maintenir en elle. Mais sa tentative était vaine, je ne la désirais plus. Erreur, je la désirais toujours, mais je ne bandais plus. Je me dégageai pour faire face à l’aubergiste et m’apprêtai à l’affronter. Son regard ne cessait de papillonner, passant de mes yeux à ceux de Ludmilla sans me fixer.
    
    L’aubergiste saisit une boîte de Galantamine sur la table. Il reprit sa harangue en agitant cette boîte sous le nez de Ludmilla.
    
    — Tu dois arrêter cette drogue, ces rêves lucides ! T’en tenir aux rêves éveillés, à la thérapie que nous avons mise en place. Je n’aurais pas dû te laisser faire avec ce fantasme étranger, tu ne dois plus jamais l’invoquer ! Jamais, tu m’entends ?
    
    Je me sentais vaciller. Il semblait parler de moi, mais comme si je n’étais plus dans la pièce.
    
    — Tu vas te rendre folle, ajouta son mari dans un soupir qui me traversa.
    
    — J’ai besoin de me sentir vivre, cracha-t-elle en réponse. J’ai besoin de sentir la violence du désir, intensément, j’ai besoin de me sentir aussi jeune dans mon corps que je le suis encore dans ma tête et... et... j’ai besoin d’être bai... de baiser comme ça. Je n’veux pas que ça s’arrête, c’est trop bon... même en rêve, ça me semble tellement vrai... tellement jouissif... tellement palpable...
    
    — Réveille-toi ! hurla Jérôme en la secouant. Réveille-toi, bon sang !
    
    Elle chuchota une excuse « Désolée » envers le peu qu’il restait de moi.
    
    ***
    
    Plus on monte et moins il y a de gens, plus leur accent ...
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