1. Dépannage à domicile


    Datte: 29/08/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail fdomine, hdomine, pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand d, Source: Revebebe

    ... dois-je, Maître ?
    
    Il réalise tout à coup la gravité de sa conduite. Il s’est comporté comme un salaud. Jamais il n’avait agi ainsi.
    
    — Excusez-moi, je viens de me conduire d’une manière ignoble. Je vous ai humiliée, violée. J’ai agi sous le coup de la colère et je le regrette. Non pas pour le plaisir que j’ai pris, il était extraordinaire.
    — Ne vous excusez pas, François, c’est moi qui me suis conduite d’une façon méprisable. Je n’aime pas les hommes. Quand vous vous êtes présenté, j’ai eu d’abord peur de vous, si grand, si fort, si beau. Puis votre manière d’être très poli, presque craintif m’a donné envie de mesurer mon pouvoir sur un mâle. Au cours de nos discussions ou rencontres, j’ai voulu voir jusqu’où je pouvais vous abaisser, vous ridiculiser. Et ce soir, comme c’était la fin des travaux, j’ai voulu terminer nos rapports en vous écrasant par ma morgue, vous mettre plus bas que terre. Et votre réaction a été un choc pour moi. Je m’aperçois qu’en réalité, c’était moi qui désirais être dominée.
    — Bien, Oublions ce moment exécrable, je crois qu’il vaut mieux que nous cessions nos relations.
    — Pourquoi, vous venez de dire que vous aviez eu beaucoup de plaisir. Mais moi aussi ! Jamais dans les bras d’aucune femme je n’ai ressenti une telle sensation. J’ai toujours voulu dominer dans ...
    ... mes rapports homosexuels, jouer le mâle, mais je n’avais que mépris pour mes partenaires. C’étaient elles qui prenaient du plaisir, pas moi. Maintenant je comprends pourquoi.
    — Je suis heureux que vous me pardonniez. Vous ne me devez rien pour la main d’œuvre de la peinture, j’aurais trop honte. Au revoir madame.
    — François, ne partez pas. Je tiens à vous régler. De plus, vous venez de me révéler que j’étais une femme normale, que je prenais du plaisir avec vous. Je vous en prie, restez au moins cette nuit avec moi, j’ai besoin de tendresse et vous seul pouvez me l’apporter.
    
    Il est resté la nuit. Ils ont fait l’amour, elle s’est révélée douée dans cet exercice. Le matin, il s’est levé le premier, s’est préparé. Elle a surgi toute nue, s’est accroché à son cou et lui a donné un baiser langoureux.
    
    — Je n’ai jamais été aussi bien. Tu m’as donné un plaisir formidable. Moi qui voulais toujours dormir seule, cette nuit j’ai désiré ta présence à mes côtés.
    — Je suis heureux que tu sois satisfaite. Puisque tu m’as réglé, au revoir. Si un jour tu as besoin de moi, tu m’appelles.
    
    Il a retrouvé un emploi et ne fait plus de travail au noir. Pourtant, souvent le soir le téléphone sonne. C’est Fabienne qui a besoin de lui pour un dépannage urgent. Alors, il se dévoue et va lui donner satisfaction. 
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