De Toit à Moi. - Histoires de Sexe

De Toit à Moi.

... complice se réinstalle dans son fauteuil.

C’est la femme qui sort une enveloppe de son sac à main. Le Maître s’en saisit et fait quelques pas pour retourner à son fauteuil. Devant ce mouvement l’homme bouge en cherchant manifestement un siège, mais :

— Restez à côté de votre femme.

Il se fige, échangeant un regard avec celle qu’il amène en ce lieu avec tout ce que cela suppose.

L’enveloppe est déchirée. Un instant j’imagine que la femme qui gardait ce document dans son sac alors qu’elle était en famille a pensé à la fermer pour éviter tout risque.

Je la regarde. Son regard fouille la pièce, s’arrête sur certains meubles, explore. À quoi pense-t-elle ? Si j’ai bien compris, son mari a déjà essayé de faire d’elle une soumise. Elle a aussi assisté, au moins une fois, à une séance de Domination. Est-elle inquiète ? Est-elle impatiente ? Comment une femme peut vouloir se laisser conduire ainsi dans des jeux si pervers ? Le plaisir suit des chemins bien étranges.

L’homme lit. Il passe le document à son complice.

— Bien. Martial et moi avons aussi fait des tests. Je suis extrêmement pointilleux sur ce point. Devoir se protéger pendant mes séances supprime toute spontanéité. Maintenant le contrat… Vous l’avez signé tous les deux, comme je l’ai demandé… Bien… Nous verrons plus tard pour le « Mot d’Arrêt ». Pour l’instant, disons que c’est le mot « STOP ». Cela te convient ?

Il s’adresse à la femme. Elle répond.

— Oui.
— Oui ! MAÎTRE. Je ne le répéterai ...

... pas.
— Oui, Maître.
— Bien. Quant à vous, Monsieur, en aucun cas, vous ne devez intervenir… sauf sur ma demande… En signant ce contrat, vous me confiez votre femme et c’est seulement elle qui fixera les limites. C’est bien clair ?
— Oui, c’est parfaitement clair.
— Nous verrons plus tard pour le questionnaire sur vos pratiques. Commençons…

Un long silence. On sent que la femme se crispe. Tous les regards sont fixés sur l’homme.

— Déshabillez-la.

C’est une demande adressée au mari. Il hésite à peine.

La robe sans être provocante est légèrement moulante, les épaules bien dégagées, s’arrêtant juste au-dessus du genou. Robe à la fois sage, mais qui met aussi en valeur les formes que l’on devine d’une belle maturité. Maturité que le visage semble nier, car, comme l’avait dit l’homme, elle paraît « sage » presque « gamine ». Gamine délurée comme on en rencontre de plus en plus…

Il passe derrière elle, repousse les longs cheveux qui doivent couvrir le début de la fermeture éclair.

Le silence est total. On pourrait presque entendre le bruit du zip qui descend.

Le mari repousse les bretelles des épaules. La robe tombe au sol dans un mouvement aérien.

Elle se tient debout devant son Maître et son adjoint. Sa nudité n’est que partielle, mais plus que symbolique. C’est son propre mari qui la dévoile, l’offre aux regards, avec toute une symbolique que personne ne peut ignorer.

— Je vous offre mon épouse. Faites d’elle votre Soumise.

La lingerie est élégante, ...