1. Douce descente aux enfers (5)


    Datte: 24/11/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Poivreetsel, Source: Xstory

    ... sauter dans ses mains un porte-feuille.
    
    — OK, mais c’est le prix officiel, car je me doute qu’Antoine a loué les services d’une professionnelle. Combien tu veux comme pourboire pour être vraiment très salope ?
    
    J’essaie de voiler l’ahurissement qui me saisit.
    
    Je minaude un chiffre, le Noir hausse les épaules et compte quelques billets.
    
    — Tiens, salope.
    
    Je tends la main, mais il retire la sienne.
    
    — Minute. Ouvre la bouche.
    
    Il me place un billet entre les dents.
    
    — Tourne-toi.
    
    Il met un autre billet dans la raie du cul. Puis il roule le troisième et le loge entre mes nichons. Les deux derniers aboutissent sous les attaches du porte-jarretelles. Le Noir part d’un rire à faire s’effondrer le canapé sous lui. Puis il rajoute cinq autres billets.
    
    Les billets soigneusement rangés dans mon sac, je m’accroupis à genoux entre les cuisses de mon client, j’entreprends de le déboutonner. C’est difficile, vu la monstruosité du membre déjà gonflé sous le tissu et qui tire sur les boutons à les faire craquer. Enfin, je réussis à extraire le pieu de chair. Je me recule, effarée. D’expérience, je sais que les Noirs sont montés comme des chevaux, mais là...
    
    — Je ne pourrai pas ! je balbutie.
    
    Du bout des doigts, il me relève le menton.
    
    — Ouvre, grogne mon client.
    
    J’obéis. C’est vrai que j’ai une bouche très grande et j’en suis fière.
    
    — Tu y arriveras. Ce que je t’ai donné, ça vaut un effort, non ?
    
    Je ferme les yeux et plonge. Très vite, mon visage ...
    ... est inondé de larmes. Mon client m’attrape la nuque à deux mains et il m’attire contre lui. Jusqu’à ce que je l’avale en entier. Puis il faut repartir en arrière et revenir. Et ainsi de suite. Très lentement. Chaque fois, je hoquette, au bord de l’étouffement et de la nausée. Mais les billets dansent dans mes rétines et je pense à Antoine. Alors, je lui fais le grand jeu. Toutes les minauderies dont je suis capable. Les ralentissements et les accélérations soudaines, les mordillements tout au long de la hampe en griffant celle-ci à petits coups d’ongle. Il se tord désormais dans son canapé, nuque renversée dans le dossier et il bafouille des cochonneries.
    
    Quand je le sens au bord d’exploser, je lui fais le coup de la ventouse. Doigts bien serrés autour de la hampe comme pour l’étrangler et lèvres hermétiquement collées autour du gland, à sa base. Puis j’aspire et déglutis en même temps, pour faire le
    
    vide. Après, ma langue se met à tournoyer. Il explose avec une telle violence qu’il me soulève presque dans son coup de reins.
    
    Il me secoue longtemps comme ça, accrochée au membre qui n’arrête pas de se vider par saccades.
    
    Quand il a fini et s’arrache à moi, je suis verte d’asphyxie.
    
    — Avale, ordonne-t-il. Tout doucement.
    
    Il rigole.
    
    — C’est plein de vitamines. C’est bon pour toi.
    
    Je réussis à obéir jusqu’au bout. Alors, il me fait me déshabiller en entier. Puis il se lève, il est drôlement bien conservé. Le ventre en ballon sans doute, mais une musculature ...
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