1. Les enfants du Bon Dieu (6)


    Datte: 17/11/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... contente de glousser telle une dinde. Pas encore farcie, mais ça ne saurait tarder. Dire que c’est à mon initiative que j’en suis réduite à cela ! Michel se frotte à moi, il est toujours aussi nu que je le suis. Et c’est incroyable, mais il rebande. À croire qu’il n’a pas fait l’amour depuis des mois… Cette pensée me détourne de son petit jeu qui se veut de séduction. Et c’est Maxime qui me donne des ordres… enfin des instructions verbales.
    
    — Claude lâche prise ! Laisse-toi aller…
    
    — … !
    
    Je n’ai rien à lui dire.
    
    — J’aimerais que tu te recules un peu Michel. Nous allons voir si la dame a bien tout compris de nos attentes.
    
    La peau qui se serre contre la mienne vient de reculer. Et c’est avec stupeur que je saisis au vol les paroles de mon mari.
    
    — Bon, eh bien… vas-y ! Fais d’elle ce que bon te semble.
    
    — D’accord. Tu as entendu Claude ? Tu es à moi pour un bon moment encore et je te veux docile et servile même. Donc pour commencer, tu réponds lorsque je te pose une question.
    
    — …
    
    — Tu vas faire ce que je veux ?
    
    — … oui !
    
    — Bien. Tu vas te pisser dessus gentiment.
    
    — Quoi ? Non…
    
    — Michel ? Puis-je la punir pour cette désobéissance ?
    
    — Bien sûr Max !
    
    Max ? J’ai bien compris ? Mon mari appelle ce vieux pervers Max ? Ces deux là sont comme larrons en foire. Et je n’ai plus rien à espérer des mâles, qui debout devant moi, sont tous sourires.
    
    — J’ai le droit de la corriger un peu ? Juste pour la remettre dans le droit chemin ! Ou enfin de ...
    ... lui soutirer quelques larmes… elle doit devenir docile.
    
    — Montre-moi ! J’aimerais apprendre de toi, ces techniques dont nous avons discuté en début de soirée.
    
    — Bien…
    
    Il est devant moi et je ne peux guère remuer mon corps. Cette fois, je crois que je vais savoir ce que c’est que la perversité de ce type. Il va dans le fameux tiroir du bahut qui couvre le mur du fond. Il revient avec des instruments barbares. Deux longues pinces qui se terminent par un anneau. Il me relève le menton sans se démonter. Sa main parcourt mon visage, lentement, frôlant mes lèvres et il m’invite sans un mot à ouvrir les lèvres. Enfin il demande.
    
    — Lèche mes doigts ! Mouille les bien ! Je vais m’occuper de ta poitrine. Ça peut sembler douloureux, mais je t’assure que tu n’auras aucune marque ni bobo… juste un peu mal sur le coup.
    
    — … quoi ? Qu’est-ce que vous allez me faire ?
    
    — Chut. Tiens Michel, prend un bâillon-boule dans le tiroir… on va la faire se taire. Comme ça ma belle tu digéreras ta souffrance sans bruit.
    
    Je détourne la tête alors que la balle de caoutchouc avance vers mon bec. Je suis de suite rattrapée par les doigts qui ramènent ma caboche face à lui.
    
    — Ouvre en grand.
    
    — Non !
    
    Et je reçois une gifle ! Oh, pas très appuyée, mais suffisamment pour que je n’aie plus de velléité de refus. La bille dure se loge entre mes mâchoires et les tresses qui bordent celle-là sont liées sur ma nuque. Je saisis vite que ce qu’il sort de sa poche est de nature à me faire ...
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