1. La Plantation


    Datte: 06/11/2022, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byRainett, Source: Literotica

    ... admit-elle un jour «la façon dont tu les traites. La discipline, il n'y a que ça qui compte, avec eux. Ce sont des sans-grades, des abrutis. Ils sont dociles avec toi.»
    
    Dès les premiers jours, avant l'ouragan, à la tombée de la nuit, nous baisions dans cette grande maison, fenêtres grandes ouvertes, sachant que les hommes nous écoutaient. Chargés en rhum, ils se couchaient dans la cour, et regardaient les étoiles, en écoutant Miss Jennifer faire ses vocalises. Nous étions les rois de cette contrée.
    
    Et puis il est arrivé. C'était inévitable. Après que l'ouragan ait tout détruit, nous avons dû engager un spécialiste pour relever la plantation. Un type instruit, astucieux et costaud appelé Léon. Sur le papier, c'était le mec idéal, plein de bonnes références. Mais dans la réalité, c'était un pourri. Un véritable sac de merde.
    
    Un type énorme, construit avec un coffre immense, des bras comme mes cuisses, une force de la nature. Merde. Il nous a intimidés. J'ai été surpris par son discours catégorique sur la façon de gérer la plantation. Il dormait dans la grande maison, comme nous. Il prenait ses repas à notre table.
    
    Jennifer était subjuguée! Elle lui tournait autour, lui posait plein de questions : «Approuvez-vous la façon dont Robert traite les travailleurs?» demanda-t-elle un soir alors qu'ils prenaient le frais sur la véranda. Elle était curieuse de savoir comment il traiterait les noirs. Il était peut-être métissé, difficile de savoir avec sa peau tannée par ...
    ... le soleil.
    
    Je les écoutais en bricolant sous le capot du vieux tracteur. Ouais, il a approuvé. Il ne peut y avoir qu'un seul maître. Une seule voix de commandement. Le plus fort dicte sa loi au plus faible. Qui se soumet. Qui s'écrase.
    
    Il l'a regardée d'une certaine manière, comme s'il la découvrait. C'était comme s'il la jaugeait. Il a fixé longuement ma Jennifer rougissante, qui se tortillait en souriant timidement.
    
    «Vous aimez cela, je le sens. Vous aimez voir un homme asservir et dominer les faibles. Vous aimez être aux côtés du plus fort. Lui seul est digne de vous.» Jennifer rougit puis acquiesça. «C'est la nature humaine» a-t-il poursuivi «une femme aime voir son homme humilier les plus faibles.»
    
    Ce que j'avais fait à ces hommes n'était pas légal. La manière de les traiter, l'absence de paye, de cotisations sociales. Les conditions de vie, d'hygiène, les horaires, mais surtout les insultes et les coups.
    
    Au cours des mois suivants, Léon m'a endetté auprès des gens qu'il connaissait. C'était nécessaire, non? Je n'étais pas solvable. Mes créanciers sont venus réclamer, mais je n'avais pas les moyens de rembourser.
    
    «Eh bien, mec, tu vas avoir un accident de pêche quelque part! Les requins ont faim, par ici!»
    
    Il fit une pause pour laisser cette idée s'imposer. Une longue pause. Il regardait Jennifer. Elle portait un short en jeans coupé très court, et un frêle chemisier évanescent. Il la détaillait, supputait. Le domaine, eh bien, elle figurait dans ...
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