Aurore ou la voie de la soumission (4) - Histoires de Sexe

Aurore ou la voie de la soumission (4)

... l’impression qu’elle les nettoie au papier de verre. Je gémis :

— Maîtresse, un peu moins fort s’il vous plaît, j’ai mal.

— Tant mieux, ricane-t-elle. Et tu auras droit à une punition en prime, pour tes jérémiades.

Elle est maintenant accroupie devant moi et je crains que le pire reste à venir. Le gant sur ma plante des pieds me chatouille, je m’efforce de ne pas montrer de réaction, histoire d’éviter une correction supplémentaire. Maîtresse Cécile lave mes mollets, remonte vers les cuisses dont elle caresse plus doucement l’intérieur. J’en arrive à trouver qu’elle va trop lentement, j’imagine sa main sur mon sexe. Cela me dégoûte et, en même temps, cela m’excite.

Elle passe le gant de crin entre mes grandes lèvres, meurtrit mon clitoris. Le savon provoque des picotements sur les muqueuses. Cette fois, je me retiens de crier, mais des larmes coulent sur mes joues. Heureusement, elle n’effectue qu’un passage.

Elle saisit un tuyau de caoutchouc et comme la fois précédente, pour me rincer, envoie un jet sous pression. L’eau froide ravive les sensations de brulure.

Elle me détache et me donne une serviette. Dès que j’ai fini de m’essuyer, elle remet en place la ceinture et m’ordonne de retourner dans la cage.

— Retiens bien ceci, me dit-elle : ton corps ne t’appartient plus. Nous en faisons ce que nous voulons. Tu n’es qu’une catin au service de Maître Luc et de ses amis. Je te laisse méditer pendant que j’élabore ta punition.

Deux heures se sont ...

... écoulées. Je suis restée couchée en chien de fusil, dans la cage. La petite pièce annexe de la cave est froide et humide. Elle n’a aucune fenêtre si bien que je suis plongée dans le noir complet. Mes pensées s’agitent, virevoltent dans ma tête comme des lucioles. Hier, j’ai appris qu’à une douleur intense peut succéder un plaisir tout aussi intense. Les perspectives qui s’ouvrent à moi entre les mains de Maître Luc et Maîtresse Cécile me paraissent sans limites. L’idée qu’ils vont jouir de moi et me faire jouir m’excite. Ne plus être seule dans la vie me rassure, mais je ne sais pas ce qu’ils vont faire de moi, jusqu’où ils sont capables d’aller et cela m’angoisse. Et cette peur s’ajoute à l’excitation.

L’intérieur de la ceinture de chasteté est bordé de cuir, pour éviter de blesser la peau, mais à force de frotter en bougeant, elle irrite mon entrejambe qui a connu le feu du rasoir et le frottage vif au savon de Maîtresse Cécile. J’ai très envie de me masturber.

Un bruit de pas dans l’escalier sonne comme le carillon de ma délivrance. Maîtresse Cécile revient. Quand elle allume la lumière, je reste quelques instants éblouie.

Ma Maîtresse glisse un plateau par la trappe sous les barreaux.

J’ai très faim et je la remercie chaudement. C’est avant de voir que, sur le plateau, il n’y a que deux pauvres morceaux de pain et un verre d’eau. Peu importe, je prends une bouchée de pain.

— Prends ton temps, me dit-elle. Mâche lentement.

Une fois le repas terminé et le verre ...