Aurore ou la voie de la soumission (4) - Histoires de Sexe

Aurore ou la voie de la soumission (4)

Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, Maîtresse Cécile, la quarantaine, est une forte femme. Quand je la regarde, la jalousie me dévore. Elle m’a précédée dans le lit de Maître Luc, bénéficie de sa confiance. Comme si cela ne suffisait pas, et c’est pour moi sans doute le pire, son physique surpasse le mien en tout. Je suis loin d’être petite, mais elle mesure une tête de plus que moi, même si ses bottes à hauts-talons jouent en sa faveur. Elle porte une tenue en cuir qui laisse ses bras et ses larges épaules nus. Son décolleté dévoile en partie sa poitrine encore ferme. Ses seins font au minimum deux bonnets de plus que les miens. Le plus impressionnant reste ses cuisses aux quadriceps saillants sous la résille, entre les bottes et le slip noir.

Ses mains sont gantées, de noir également. Ses lèvres sont dessinées d’un rouge sanglant. Au-dessus de ses yeux marron, très sombres, deux nuages de bleu accentuent la puissance de son regard. Ses cheveux bruns aux reflets auburn sont tirés en arrière et attachés en queue-de-cheval.

Moi, je suis chauve et couverte de pisse.

Nous sommes de nouveau dans la petite pièce, à la cave. Maîtresse Cécile me libère provisoirement de la ceinture de chasteté. Elle me montre une bassine d’eau sur une petite table, le gant de crin ainsi qu’un gros savon de Marseille. Je vais devoir me laver devant elle, me frotter entièrement. Je prends un peu d’eau dans le creux de ma main. Elle est vraiment glacée. Rien que le contact sur ma paume ...

... me donne des frissons alors, que dire, quand je m’asperge les seins et les épaules et que l’eau ruisselle sur moi, je suis littéralement frigorifiée.

Maîtresse Cécile trouve que je ne mets pas assez d’enthousiasme dans mes ablutions :

— La propreté te fait si peur, pauvre petit cœur ? Tu me désespères ! Je crains que Maître Luc ignorait tout de ton indiscipline et de ta sottise en te choisissant. Je vais devoir me charger de ton éducation.

Elle saisit un de mes bras avec force. Je ne pourrais plus le bouger, même si je le voulais. Elle passe des chaînes à mes poignets, bientôt je me retrouve suspendue, sur la pointe des pieds. Elle m’écarte les cuisses et attache mes chevilles par d’autres chaînes à des anneaux fixés au sol. Je me retrouve le corps en croix, écartelée, nue et à la merci de cette femme. Elle soulève la bassine sans effort et projette l’eau glacée sur mon visage et mon torse. Je crie sous le choc. Pendant un instant, j’ai l’impression que mon cœur s’arrête de battre.

Elle enfile le gant de crin avant de me frotter le dos énergiquement. Je dois avouer que ce massage me fait du bien, mes muscles sont endoloris après la séance de cette nuit. La friction des fesses est moins agréable, elles doivent être rouge vif. Si elle me lave toute entière, cela signifie également qu’elle va toucher mes parties intimes... J’ose à peine y penser. Le contact du gant sur mes tétons stoppe net mes spéculations. Maîtresse Cécile les traite sans aucune délicatesse, j’ai ...