Le papa de ma soeur (1)
Datte: 26/10/2022,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Jane Does, Source: Xstory
... ça à ta sœur ! Tu ne sais pas ce que c’est que de garder quelqu’un qui ne sait plus dans quel temps il vit. Simon est perdu dans ses pensées et tu en es bien consciente !
— Tu la défends Marc ? Je me demande pourquoi c’est moi que tu as épousé. Dès qu’on prononce le nom de Léa, c’est comme si on parlait de Dieu pour toi.
— N’importe quoi ! Tu es méchante avec tout le monde maintenant ? Bon, allons-y ! Je ne veux plus t’entendre dire des âneries pareilles, ma belle !
— Ma belle… tu parles ! J’ai mal au cœur de savoir notre père dans cette espèce d’asile… par la faute de ma grande frangine.
— Je te jure que c’était inévitable… Babeth, je te conjure de me croire… je n’en pouvais plus.
Je voudrais… la prendre contre moi, la serrer fort sur ma poitrine, comme lorsque nous étions deux gamines. Rien ne semble aller dans ma vie ! Un nouvel afflux de larmes, et Élisabeth se moque toujours un peu.
— Pourquoi tu chiales Léa ? Papa aurait pu vivre libre encore quelques mois. Là ! Il est dans une prison.
— Il y a des années qu’il est enfermé dans la prison de ses souvenirs ! Il n’en sortait plus vraiment. Pour lui, nous avons des nattes et un cartable. Tu peux imaginer ce que ça représentait pour moi de l’entendre à longueur de journée me prendre pour… maman ?
— Et alors ? La belle affaire. Il était mieux chez lui que dans cette clinique… c’est tout ce que je sais.
— Ça suffit Babeth ! Cette fois tu vas trop loin. Tu ne peux pas passer tes colères ou tes ...
... rancœurs sur ta sœur. C’est très difficile de vivre avec les personnes qui ont cette maladie.
— Rebelotte ! Monsieur Marc nous rejoue la scène du grand huit. Le preux chevalier qui vole au secours de sa belle… tu es mon mari, je te le rappelle !
— Ça ne t’autorise pas à faire de Léa une cible, un punching-ball sur lequel tu peux taper au gré de tes humeurs…
— Ne vous fâchez pas, s’il vous plait… je sais Élisabeth, je sens combien tu es triste de ce qui se passe. Mais je te jure que je ne pouvais pas faire autrement… papa aurait fini par se faire du mal, pire faire du mal aux autres. Il lui arrivait de tourner les boutons de la gazinière sans raison, ou juste parce qu’il se souvenait un court instant qu’il voulait un café… un exemple parmi tant d’autres… et puis je le ramène chez lui à chacune de mes périodes de congés…
— Léa… Léa, toujours à te chercher des excuses… pleurnicharde et affolée pour un rien.
— Élisabeth ! Tu deviens imbuvable là ! Si tu continues de la sorte, je te plante là, et tu iras voir ton père toute seule. Merde alors ! Tu dois grandir… dans ta tête. Ta sœur a fait du mieux possible !
Elle se tait enfin. Nous sommes partis pour rendre visite à notre père. Elle devrait être heureuse, il va passer quinze jours chez lui, chez moi. Nous le trouvons dans sa chambre. En pyjama à quatorze-heure trente et lorsqu’il voit entrer le tourbillon qu’est sa fille cadette, il a un mouvement de recul.
— Où est Marianne ? Pourquoi des étrangers sont-ils dans ...