1. Le papa de ma soeur (1)


    Datte: 26/10/2022, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... cette minuscule boule de poils que maman avait recueillie alors que j’avais onze ou douze ans… il y a belle lurette qu’elle est partie, elle aussi. Ça va durer une heure ou deux, puis une autre image, un autre visage vont le projeter dans une nouvelle quête, et j’aurai droit encore à des remontrances, à des mots pas toujours sympas. Cet homme… c’est mon père, mon papa qui n’a plus rien de celui qui m’aimait… avant. Là, et le malheureux n’y est pour rien…
    
    Il n’est plus qu’une ombre qui vit au gré de souvenirs distillés par ce qui gangrène son esprit. Je me réfugie aussi dans cette solitude et dans une bulle de laquelle je voudrais puiser un reste d’amour. Mais je suis de plus en plus lasse, fatiguée, usée par ces coups du sort à répétition. Chienne de vie qui m’a déjà volé ma maman d’une manière tellement dégueulasse… et puis ça… cette mort lente, cette dégradation imperceptible d’un présent qui ne gère plus que des flashs du passé. Alors oui ! Il m’arrive de songer que si lui aussi s’en allait… Finalement ça me donne encore plus mauvaise conscience. Du coin de mes yeux à mon menton, une rivière de perles d’un amour perdu vient éclater en une mare claire sur le plan de travail de la table de chêne de la cuisine.
    
    — xxxXXxxx —
    
    — Léa ! À quoi penses-tu ? Ho hé ! Tu es là ?
    
    — Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? C’est à moi que tu parles Babeth ?
    
    — Réveille-toi ! Tu te souviens que nous devons allez voir papa, pour le ramener ici ?
    
    Si je m’en souviens ! Elle ne ...
    ... sait même pas quel calvaire c’est que de ne pas avoir pu le garder près de moi. Elle… ma sœur Élisabeth… Trente ans, la petite dernière, celle qui n’était pas attendue. Une grossesse arrivée par hasard ! De sept ans ma cadette, l’objet de toutes les attentions de mes parents. Elle n’a sans doute pas vécu les choses d’une manière identique à la mienne. Babeth a sa vie, un bon mari. Deux enfants aussi, beaux comme tout, des jumeaux, elle me reproche à chacune de nos retrouvailles le placement de notre père.
    
    Comment aurais-je pu faire autrement ? Je n’avais plus la force de l’empêcher de s’enfuir. Mon travail, mon existence, tout était devenu secondaire. Ma vie était transformée et il ne restait plus rien de bon dans ces jours qui s’écoulaient si lentement. Babeth, elle ne s’est jamais rendu vraiment compte de ce qui arrivait. Passant toujours en coup de vent, elle ne voulait voir que le meilleur de cet homme qui ne savait plus que crier ou chercher l’introuvable. Elle ne comprend pas aujourd’hui encore, ce que le fait « d’aller voir papa » représente pour moi !
    
    — Ben oui ! Puisque tu l’as mis dans cette horrible maison… on ne peut décemment pas le laisser mourir sans visite.
    
    — Arrête Élisabeth ! Ne sois pas mesquine ou méchante… je suis désolée… tu pouvais aussi le prendre chez toi, non ?
    
    — J’ai des enfants moi ! Notre maison est toute petite… mais toi… tu avais la demeure familiale, mais non, Madame n’est jamais satisfaite.
    
    — Babeth ! Tu ne peux pas parler comme ...
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