1. Le papa de ma soeur (1)


    Datte: 26/10/2022, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... peur qu’entre lui et notre mère il se soit passé des événements dont nous n’avons pas eu connaissance.
    
    — Mais toi… Léa, tu es tout de même plus âgée qu’elle, tu ne te souviens de rien ?
    
    — Non ! Je n’ai jamais vu mes parents se disputer ou se prendre la tête. Jamais… mais tu sais lorsque j’étais en classe… il est possible que…
    
    — Bien sûr ! De toute manière il n’est pas question de faire des reproches à qui que ce soit. Léa ne va plus te lâcher pourtant.
    
    — Allez papa ! On va se promener tous ensemble ! Tu sais qui sont ces enfants ? Ce sont ceux d’Élisabeth… et de Marc, ton gendre. Nathan, Chloé donnez la main à votre papy !
    
    — Pourquoi Tatie ? Il a besoin d’être promené ? Il ne sait plus marcher tout seul ?
    
    — Non Chloé, tu vois il est très malade…
    
    — Il est vieux c’est pour ça ? C’est pour cela que maman dit que nous devons être très sages et gentils quand nous venons le voir.
    
    — Eh bien ! Elle a raison votre maman… il est fatigué votre papy et parfois… il rêve tout haut…
    
    — Papy Simon… vient, on va t’emmener te promener.
    
    — Oui… je veux trouver Monette… qui c’est ces gosses ?
    
    — Tes petits enfants papa… Nathan et Chloé les petits bouts d’Élisabeth.
    
    — Elle est à l’école Babeth ? On va aller l’attendre alors… Marianne nous rejoindra devant la porte.
    
    Je baisse les bras et Marc me tient la main. Drôle de journée. Il fait beau et notre cortège hétéroclite avance dans les allées sablonneuses de ce parc où nous jouions ma sœur et moi. C’est étrange ...
    ... comme la main de Marc est d’une douceur… et d’une chaleur inattendue. Je me sens plutôt perdue. La tâche qui m’incombe est trop pesante pour moi. J’ai peur de l’avenir, je suis écrasée par un chagrin que je ne peux que traduire en sanglots. Et le mari de ma frangine est le seul à me tendre une perche de secours.
    
    Il sèche mes larmes et passe sa main autour de mes épaules. Les gamins courent après les tourterelles, et papa est assis sur un banc. Le mouchoir qui frôle mes yeux me donne quelques frissons. Je me sens… tout alanguie, toute bizarre.
    
    — Ne pleure pas ! Tu as toute ta vie devant toi… je sais bien que ce n’est pas facile !
    
    — Si seulement Élisabeth… pouvait comprendre ce que c’est que de le voir partir de cette façon ! Il ne sait même plus qui nous sommes. Il est comme vos enfants… vulnérable et incapable de revenir dans une réalité qui le dépasse.
    
    — Je sais. Mais il s’agit de toi, Léa… si c’est trop dur, mieux vaut ne pas t’épuiser à vouloir à tout prix faire plaisir à ta sœur. Elle non plus ne saisit pas vraiment la situation.
    
    — Elle s’est braquée contre ses mots, contre ce qu’il a raconté. Mais nous ne saurons pas… il ne sait plus lui-même et ce qu’il dit, c’est du vent. Son cerveau n’est plus qu’un château de sable qui s’effrite au gré d’un souvenir par-ci par-là. Quant à Babeth, elle a seulement besoin de temps. Que les paroles de Simon fassent leur chemin dans son esprit…
    
    — Oui ? Dieu t’entende ! Qu’est-ce que tu fais ?
    
    — Pardon… j’ai, j’avais ...
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