Les amants du crépuscule
Datte: 25/10/2022,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
caresses,
pénétratio,
confession,
rencontre,
amouroman,
Auteur: Amarcord, Source: Revebebe
... t’amuse, seulement ?
Elle se soulève, quitte la table, debout contre lui, et le gronde affectueusement.
— Bien sûr que non, idiot, qu’est-ce que tu crois ? Tu t’imagines que j’aurais accepté de me faire sauter ici par le premier venu, pour peu qu’il m’ait proposé la botte, si quelque chose d’essentiel ne m’y avait pas poussé ? Bien sûr que je te regardais en douce, au musée, et depuis un long moment. Je te suivais, je cherchais à croiser ton regard. Tu ne l’avais pas repéré, mon manège ? J’aime ton allure, ton visage, ta voix, j’aime les mots et les gestes de ton désir. La sensuelle délicatesse de ton doigt qui me parcourt. S’il était plus audacieux et sûr de lui, s’il allait droit à mon sexe et en écartait les lèvres, il saurait déjà qu’il n’a pas fait tout ce trajet pour rien…
Mêlant le geste à la parole, elle guide la main de Léo vers son coquillage. Avec autant de soin que d’émotion, il procède au doux constat. Sans le quitter des yeux, la bouche ouverte, elle commence à haleter tandis qu’il caresse son sexe humide. D’une pression, elle lui enjoint pourtant de freiner. Ses yeux brillent, son merveilleux rire enfantin se déclenche à nouveau, aucun doute, elle va le charrier…
— C’est pas que j’aime pas ça, au contraire. Mais ma chatte peut encore un tout petit peu attendre. Comme tu viens de le remarquer, elle fonctionne, elle démarre même littéralement au quart de tour. Si tu t’occupais un peu de mes fesses ? C’est vrai qu’on se gèle le cul, sur le ...
... marbre…
— Vos désirs sont des ordres, princesse…
— Justement, tu l’imagines parler comme je viens de le faire, la Greta Garbo ?
— En tout cas, j’aime de mieux en mieux, quand tu me parles.
— Et moi j’aime de mieux en mieux, quand tu me touches.
Ils rient ensemble, de plus en plus complices, alors qu’il l’enlace et s’exécute, ses doigts striant son postérieur glacé.
— Tu vois, ça peut être joyeux aussi, le cul, monsieur l’esthète…
— Soyeux, c’est certain, le tien l’est en tout cas. Tu me prends pour un cérébral, un fétichiste ?
— Même pas. Ce que tu dis confusément, je crois le comprendre. Ou alors j’ai envie de le croire. Il est impérieux, ton désir, exigeant, tout comme le mien. Il s’impose. Intense et sauvage, fort, brûlant et âpre comme un café serré. Mais il n’est ni vulgaire ni menaçant. Je les connais bien, les regards des hommes. Ceux qui s’attardent sur mon corps.
— À l’Académie ?
— Entre autres. C’est vrai, tu as raison, là-bas, j’avais la collection complète, s’amuse-telle. Le tendre ou le timide, le plus fréquent, celui qui fait mine de se concentrer sur le trait du fusain. Son regard est doux, admiratif, un peu embarrassé, mais bienveillant. Le gentil dragueur qui adresse un clin d’œil coquin, mais inoffensif et complice, comme un hommage malicieux, un encouragement à ne pas s’inquiéter de cette situation impudique. Le lubrique, qui affiche ouvertement sa concupiscence comme un défi, cherchant votre regard pour lui imposer l’humiliante insistance qu’il met ...