1. On a tous quelque chose à cacher


    Datte: 22/10/2022, Catégories: fh, ff, nympho, Collègues / Travail jalousie, cérébral, BDSM / Fétichisme Transexuels policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... moyens…
    — Mais c’est complètement illégal !
    
    Je suis tombé sur les dossiers de certains représentants de Moonwar œuvrant au pays ou à l’étranger. J’ai tenté de faire des parallèles entre Moonwar et les pays visités par Raïssa durant ses congés. Aucun lien ne fonctionnait. Charlène et moi étions excédés : il n’y avait pas de rapprochement entre ses disparitions et ses dossiers !
    
    — Pourtant, JiPé, tout juste avant de mourir, m’a dit que les membres de Moonwar étaient à sa recherche, qu’ils avaient trouvé son point faible, qu’elle était en danger !
    — Alors il faut trouver son point faible, a tranché Charlène.
    
    J’en imaginais un, un point faible, mais ne voulais pas m’en convaincre, ni le dire à ma collègue si sexy qui se refusait à moi…
    
    J’avais pris rendez-vous avec un certain Elliot, instructeur au camp d’entraînement du Service depuis plus de vingt ans. Charlène m’avait fait savoir que Raïssa avait vécu une relation avec lui, lors de son stage et que depuis, Elliot et elle gardaient contact.
    
    C’est donc dans la cour du camp, sous un soleil plombant, alors que de futures recrues du Service joggaient comme des cons, que nous nous sommes serré la main, Elliot et moi. Il mesurait vingt centimètres de plus que moi, possédait des épaules d’haltérophile, et des avant-bras gros comme mes cuisses. J’osais à peine imaginer son pénis de noir dans la bouche de Raïssa. Mais pourquoi fallait-il que ces images me traversent la tête ? Elliot était jovial, me souriait de ses ...
    ... dents blanches et m’a demandé d’emblée :
    
    — J’ai accepté cette rencontre par curiosité. Pourquoi voulez-vous me poser des questions sur Raïssa ?
    — J’aimerais connaître la nature de votre relation.
    — Je ne répondrai pas tant que je ne sais pas pourquoi !
    
    Malgré le ton agressif de sa voix, il continuait de sourire comme si nous étions deux copains. Je jouais le jeu, acceptant sa condition :
    
    — Au Comité, nous sommes intéressés à la reclasser, à lui donner un avancement. Cependant, nous devons savoir comment elle a été mise en relation avec certaines personnes, dont vous, pour éviter complicité, ou entente secrète, ou piston, si vous voyez ce que je veux dire…
    
    Je transpirais énormément. Ce n’était pas dû au mensonge que je venais de réciter comme un bon petit soldat ayant appris sa leçon, mais au soleil éclatant. Elliot a éclaté de rire en hochant la tête :
    
    — Je vois très bien ce que vous voulez dire ! Raïssa a le don de se faire des amis ! Mais pour répondre à votre question, je suis désolé, mais je ne vous dirai pas la nature de notre relation !
    
    J’ai joué l’espion déçu, quelque peu pitoyable, les épaules basses, le regard par terre :
    
    — C’est dommage, car si nous n’avons pas votre témoignage, il est impossible pour le Comité de lui donner une meilleure affectation…
    
    Elliot s’est alors empressé, tombant dans le piège :
    
    — Mais je la recommande, je la réfère ! Faites-moi signer où vous voulez, je soutiendrai sa candidature !
    — Ce que je tiens à savoir, c’est ...
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