1. On a tous quelque chose à cacher


    Datte: 22/10/2022, Catégories: fh, ff, nympho, Collègues / Travail jalousie, cérébral, BDSM / Fétichisme Transexuels policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

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    Les détonations résonnent encore dans le parking sous-terrain. Je me précipite entre les voitures, le Glock encore chaud à la main, les genoux fléchis. Je pointe mon arme en direction d’où venaient les coups de feu et surgi, prêt à tirer de nouveau. Mes derniers tirs ont touché leurs cibles, l’homme qui nous a assaillis a le crane à moitié arraché, le sang coule dans le caniveau. Le second homme gémit, sa veste s’imbibe de couleur rouge au niveau de son ventre. Je lui mets l’arme sous le menton, rageur :
    
    — Qui vous a envoyé !?
    
    Il tente de rire, les yeux mi-clos, et s’étouffe dans une bile noire et rouge. J’esquive tout juste à temps sa lame qui voulait me percer, je me redresse en une seconde et ne réfléchit pas, tire une dernière balle. Le gars ne rit plus, ne respire plus. Je fouille rapidement les poches des deux agresseurs pour chiper papiers et documents avant de retourner auprès de JiPé, mon collègue. Celui-ci est adossé contre le pare-chocs d’une voiture, le menton sur la poitrine, son arme toujours à la main, mais saignant abondamment lui aussi. Il dit mon nom en me voyant arriver :
    
    — On nous attendait, ils m’ont eu…
    
    Je range mon Glock et soulève JiPé par les épaules. Il souffre et couine. J’ouvre la portière de ma bagnole et le dépose sans faire attention à ses cris de douleurs. Faut tracer et ne pas se faire prendre ! Dans des crissements de pneus typiques aux parkings sous-terrain, je dégage rapidement, inquiet ...
    ... des râles de JiPé.
    
    Il m’avait demandé de l’accompagner pour un échange avec un de ses informateurs :
    
    — Juste en précaution, tu vois ?
    
    J’étais resté caché dans la voiture, la vitre baissée, observant l’échange d’information. Mais un second homme est apparu et a fait feu sur JiPé, j’ai riposté instinctivement.
    
    Maintenant, son sang coule sur la banquette arrière et il tente d’émettre quelques mots incompréhensibles. J’appuie sur un numéro d’urgence sur mon téléphone tout en accélérant et zigzaguant à travers les rues de la Métropole. À l’autre bout du fil, on décroche, je débite les mots de passe puis hurle :
    
    — Ouvrez la planque et faites venir un médecin ! J’y suis dans douze minutes !
    
    Je me presse, mais écoute JiPé articuler péniblement :
    
    — Ils sont à sa recherche… ils ont trouvé son point faible… elle est en danger…
    — Qui ?
    — Le clan de…
    — Qui est en danger ?
    — Le clan de Moonwar est à ses trousses depuis…
    — Mais aux trousses de qui, p’tain ?
    
    Je dérape dans un tournant, rétabli la conduite, JiPé râle. Je jette un œil sur les dossiers que j’ai récupérés sur les cadavres des deux assaillants : un logo en forme de demi-lune, devant un champignon atomique. Moonwar ?
    
    Quand j’arrive à la planque, le médecin du Service, déjà arrivé, m’aide à extraire JiPé de la voiture. Mais nous constatons, sur le porche de la planque, que notre collègue est déjà mort. Je suis enragé. J’ai assisté à trois décès ce soir, dont deux de mon fait. J’ai tué deux hommes ce ...
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