On a tous quelque chose à cacher
Datte: 22/10/2022,
Catégories:
fh,
ff,
nympho,
Collègues / Travail
jalousie,
cérébral,
BDSM / Fétichisme
Transexuels
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... Charlène lui mettant sauvagement sa bite dans sa bouche tout en le doigtant, avant de l’enculer… Charlène pouvait prendre les deux rôles, elle me l’avait bien démontré. Mais pourquoi se réservait-elle à cette relation ? Je lui ai posé la question.
— Il ne sait pas que je vous ai aimé…
— Il te connaît sous toutes les facettes ?
— Presque.
— Il sait pour qui tu travailles ?
— Il sait que je suis une professeure d’université en art audiovisuel.
— Une bonne couverture, en lien avec tes précédents emplois.
— Oui.
— Qui a le contrôle, au lit ?
— Je préfère ne pas répondre à cette question, tu veux bien ? avec des yeux qui se dérobaient.
J’acceptais, mais ça ne résolvait en rien mes interrogations. C’est pour cela que je ne me suis pas confié à Charlène. De nombreux scénarios me venaient en tête alors que Charlène s’asseyait à côté de moi en me dévoilant de nouveaux dossiers. J’aurais pu jouer le secrétaire qui a besoin d’une avance salariale et qui suce sa patronne – c’est un homme ! – ou bien le contraire, la patronne machiavélique qui m’oblige à me mettre à genoux devant elle, bouche ouverte…
J’aurais pu jouer le rôle de Milly. Nous aurions pu inverser les rapports, elle s’habillant en homme d’affaires à cravate, moi en comptable administrative ouverte à toutes les promotions. J’étais jaloux. Et je la désirais. Même si Raïssa était le sujet principal de notre réunion.
— Revenons sur le cas de Raïssa, veux-tu ? me demandait Charlène de ses yeux rieurs, me ...
... voyant tomber dans les fantasmes impossibles à réaliser depuis sa fidélité.
Le cas Moonwar revenait souvent sur le tapis. J’avais dévoilé à ma collègue – car Charlène n’était plus qu’une collègue, désormais – les dossiers subtilisés aux cadavres du parking souterrain. Charlène possédait aussi de nouvelles informations.
Moonwar était une cellule d’hommes ultraconservateurs opérant dans l’ombre et avec du lobbying pour acheter plusieurs compagnies. À l’occasion, la compagnie camouflant Moonwar mettait à pied les travailleurs pour en tirer du profit, d’autres fois ils revendaient plus cher ladite compagnie et se créait du capital.
— Raïssa a travaillé sur Moonwar un certain temps.
En effet, dans les dossiers que nous avions, cette cellule d’hommes d’affaires ressemblant aux francs-maçons ou aux Illuminatis, était dans le radar de l’équipe auquel Raïssa faisait partie. Moonwar avait un comité stratégique – nous avions les noms des gouvernants – ainsi qu’un service action : les hommes de ce dernier service semblaient être des mercenaires qui officiaient en basse œuvre, arme à la main. Raïssa n’était qu’un membre de l’équipe enquêtant sur Moonwar et avec ses collègues, ils avaient bien bossé. Des photographies des principales cibles étaient dans le dossier, des comptes rendus de filature, des avis et des avertissements, tout était répertorié. Je me suis outré :
— On dirait que Moonwar a la même architecture qu’un Service de renseignements national !
— Et ils ont les ...