1. On a tous quelque chose à cacher


    Datte: 22/10/2022, Catégories: fh, ff, nympho, Collègues / Travail jalousie, cérébral, BDSM / Fétichisme Transexuels policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... grade élevé dans le Service, c’est bien cela ?
    — Mais je n’ai pas dit ça !
    
    Elliot s’apercevait trop tard en avoir peut-être trop dit. J’avais ravivé ses souvenirs, ils s’étaient insinués dans sa tête et son entrejambe, car il a changé de position, son énorme membre noir – je me l’imaginais veineux dans la bouche de mon agente favorite – gonflant sous son pantalon.
    
    — Elle a eu la meilleure note de sa promo. Mais ce n’est pas parce qu’on a couché ensemble ! Demandez à tous les autres instructeurs ! paniquait-il.
    — Je le ferai. Sinon ensuite, elle a quitté le camp. Vous l’avez revu ?
    — À l’occasion.
    — Vous avez continué à… comment dire ? vous avez continué, elle et vous, à avoir des relations sexuelles ?
    
    Je devais le demander, même si les mots ont été difficiles à s’extraire de ma bouche pleine de bile caustique que je voulais cracher sur le corps puissant et bien membré d’Elliot.
    
    — Non. Oui. Je n’étais pas le seul.
    — Pardon ?
    
    Elliot se mordait l’intérieur des joues, hésitait à prolonger cette discussion et par chance pour lui, et non pour moi, l’instructeur adjoint l’a appelé. Elliot s’est rapidement levé, moi aussi. Il s’est retourné vers moi en haussant les épaules et remis son grand sourire à son visage avant de me tendre sa grande paluche :
    
    — Bon, ce sera tout, je suis désolé, je dois y aller. J’espère que vous ferez un bon rapport pour la promotion de Raïssa. C’est une fille que j’aime bien, et qui a tout pour aller loin dans le Service ! Allez ...
    ... salut !
    
    Et il est parti en courant gaiement. Je maudissais son corps d’athlète de cinquante ans et l’interruption de ses aveux. « Non. Oui. Je n’étais pas le seul », avait-il laissé entendre. Je suis parti du camp, ronchonnant.
    
    Le voyage pour rencontrer l’amant de Raïssa a duré quelques jours, le camp d’entraînement étant dans une autre Province. Avec une voiture banalisée, je roulais entre des champs de patates et des pâturages, et je ruminais l’interview. J’en étais jaloux. J’avais le cœur serré, les mains crispées sur le volant, et les vaches me regardaient filer sans m’aider à résoudre l’affaire. Je n’avais pas relevé beaucoup d’information.
    
    Charlène en revanche, m’a accueilli emplie d’espoir. Dans notre repaire éphémère, elle allait et venait entre moi et son ordi, m’expliquant les futures étapes de notre collaboration. Son cul était tellement mignon dans son jean, ses cheveux vivant autour de son visage, ses yeux si resplendissants ! Elle avait programmé un logiciel spécial qu’elle avait téléchargé sur une clé USB de 64 Go. Elle l’avait codé pour que, dès l’insertion du sésame dans l’ordinateur de la cible, le programme se lance et chipe les données Internet. Celles-ci se déverseraient alors en sens inverse dans la clé. De plus, un keylogger, un logiciel-mouchard, s’installerait et se camouflerait parmi les divers dossiers racines, permettant de recopier en temps réel tout ce qui se passait sur son ordinateur. J’étais fasciné par son grain de peau sans maquillage, ...
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