1. Suite à mes confessions de femme frigide...


    Datte: 21/10/2022, Catégories: ffh, handicap, BDSM / Fétichisme intermast, Oral yeuxbandés, confession, coupfoudr, Auteur: Lamiel, Source: Revebebe

    ... à mon vécu qui reste très embrouillé. Comment pourrais-je me souvenir de commotions et de perceptions qui m’ont hébétée et qui, dès que je me les remémore, désorganisent une claire raison, m’abandonnent pantoise devant ma page blanche. Le simulacre d’ordre que je vais introduire, les tentatives de ratiocination dont je n’eus cure alors, procèdent des exigences de la grammaire, de la cohérence de la narration et de la linéarité textuelle, contraintes fort impropres à traduire les chocs émotionnels, les télescopages de sentiments contrastés. Rapportant ces évènements, je vise bien plus à les revivre qu’à les relater. À tel point que j’ai revêtu, en vue de les transcrire, la tenue de l’autre jour, manteau en moins et que c’est pratiquement nue que je m’applique à rédiger l’épisode.
    
    Quand les phalanges indiscrètes investissent la brèche ouverte et s’aventurent sur les sensibilités de mon ventre, s’égarent sur mon petit mont dodu ébouriffant sa touffe soigneusement élaguée, je me jette en avant, impudique. Elles ne se précipitent pas davantage et prennent soin d’en repeigner les frisottis puis descendent, inexorables, vers ma brûlure où elles effleurent mes lèvres secrètes, affectueusement, pour récolter les premières larmes de ma félicité. Mon dieu, je mouille… Je discerne cette ardente moiteur qui englue ma chatte et me semble s’étendre jusqu’à envelopper mon corps entier. Ma propre main, au-dessus de mon manteau, engage la fouineuse à plus de hardiesse. Celle-ci dispense un ...
    ... tel rayonnement qu’elle m’irradie, même en l’absence d’une vénielle palpation. Exaltée par mes fièvres, je déboutonne le haut de mon accoutrement que j’entrebâille amplement – des voyeurs, s’il y en a, apprécieront – et pelote mes seins durs et dilatés, toujours camouflés sous leur ruche de dentelle. Avec un râle qui condense les accents d’une supplique, j’implore : « Vas-y… vas-y enfin ! » Alors, lentement, comme à regret, un doigt me pénètre et me fouille. Convulsivement, je me resserre sur lui.
    
    Comment se fait-il que lorsque mon mari me traite presque à l’identique, les résultats en soient aux antipodes ? Peut-être que cette mise en scène me détourne et me libère de mes craintes obsessionnelles, que ma disponibilité donc s’en améliore. Ici je joue, et ainsi qu’acteur, me laisse emporter par mon rôle. À domicile le sérieux, l’importance et les enjeux du manège m’interdisent ce relâchement. Cela néanmoins ne fournit qu’une explication partielle. Les attouchements de mon amant inconnu recèlent tant de mystères, une chaleur et une affabilité telles que j’accède à des ivresses ignorées. Tout, depuis que j’ai franchi le seuil de cette caverne, m’est étranger et je n’échappe pas à cette règle me percevant étrangère à moi-même. Il muse dans mon cou, et sa langue y suscite des frissons qui trahissent mes convoitises. Un puis deux autres explorateurs rejoignent l’éclaireur et mènent une sarabande endiablée. Sans que je ne m’y attende, ils déclenchent un tsunami, une lame de fond ...
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