1. Suite à mes confessions de femme frigide...


    Datte: 21/10/2022, Catégories: ffh, handicap, BDSM / Fétichisme intermast, Oral yeuxbandés, confession, coupfoudr, Auteur: Lamiel, Source: Revebebe

    ... déplaisait point. Demain, il n’y songeait pas ! Je m’étais engagée à participer à une importante conférence. Au diable le boulot, on ne saurait se dérober à un premier rendez-vous. Et puis cette proposition de me rendre nue chez lui me fouettait le sang. Il me fallait différer la réponse, le laisser frire sur le gril de ses envies et tester sa constance, voir si malgré mon mutisme, il restait dans ces dispositions. Quatre messages de relance plus tard, je lui envoyais un laconique « OK ».
    
    -oOo-
    
    J’use de toute la puissance de la force de frappe de mes dentelles, hésite à ceindre la guêpière, mais renonce, car elle m’emprisonnera trop. Soutien-gorge pigeonnant, culotte froufroutante, porte-jarretelles affriolant seront par contre de la partie.
    
    Un immeuble cossu – Alex Muller – je sonne – le loquet grésille – ascenseur – mon dieu combien un misérable adultère fait-il battre mon cœur – un long couloir – sur une porte son nom et collé dessus une enveloppe ornée du mien – elle contient un bandeau et ces simples mots – « vous êtes joueuse : le noir et le silence seront notre règle ». Je m’aveugle, puis frappe. Immédiatement la porte s’ouvre, une main saisit la mienne et me guide, sans doute au centre d’une pièce où elle me lâche. Bientôt, elle palpe énergiquement mon fessier. Je réprime un sursaut, et titube légèrement sur mes aiguilles. Le contrat était clair et j’y ai souscrit à cette fin. J’écarte un peu mes jambes visant à raffermir ma stabilité tout en cédant à une ...
    ... seconde de panique ; combien sont-ils là, face à moi, à me zyeuter sans vergogne ? Je conçois combien la politique de l’autruche a du bon, car un danger occulté s’estompe, d’autre part, en cet état, rien ne viendra me distraire de mes sensations. La rôdeuse déjà les exacerbe, arpente mon flanc, cajole mon cul. Je le tends en arrière afin de renforcer le contact. Ce prélude me ravit si fort que j’ai envie de le prolonger indéfiniment et pourtant je m’agace, bous de dépasser ces préliminaires et d’atteindre au vif du sujet, d’être débarrassée de la carapace isolante de mon manteau, de me livrer nue ou presque, de consommer ma délicieuse indignité.
    
    Enfin, un corps se colle contre mon dos et la main se faufile au fond de ma poche. Dans le calme feutré de l’appartement chuinte le crissement d’une étoffe qu’on lacère. Une incommensurable volupté m’envahit dès cet instant. Je quitte les vicissitudes du quotidien et m’échappe vers un monde fantasque, ouaté et onirique. Surtout, il me semble accéder à une forme de désir que j’ignorais qui combine sensualité et sentimentalité, qui ne se borne pas à être désir de l’autre, mais s’enrichit en étant désir du désir de l’autre. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, suppose l’axiome : hélas, rien de lumineux ici, seulement les chatoiements d’un clair-obscur, et mon souhait d’entretenir cette confusion.
    
    La suite de ce propos n’est ainsi que l’expression fautive de péripéties difficiles à dépeindre et ne correspond qu’approximativement ...
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