1. Voyageuse immobile (1)


    Datte: 12/10/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... Jean ! Ou tu te calmes ou c’est moi qui pars. Tu me connais, et tu vas t’assoir là et m’écouter. Tu as aidé ton frère et il vit ici depuis un bon moment. Alors, ne t’étonne pas non plus que les sentiments des uns et des autres évoluent, au fil du temps. Ce n’est pas un drame non plus, c’est un baiser et puis je fais de mon corps ce que je veux, que ça te plaise ou pas. Alors tu me parles gentiment, sinon, je fais ma valise… tu sais, nous en avons discuté maintes et maintes fois. Je n’ai plus envie de toi, parce que quelque part un blocage s’est mis en travers de nos ébats depuis…
    
    — Oui… je sais. Il n’y a vraiment rien d’autre qu’un baiser ?
    
    — Est-ce que j’ai l’habitude de mentir ? Ma parole devrait te suffire. Par contre… ce palot, pour tout te dire ne m’a pas laissé totalement de marbre… Je crois que si je n’étais pas amoureuse de toi… tu serais sans doute cocu à l’heure qu’il est.
    
    —… Carole ! Ne dis pas une chose pareille… je te promets Jean… je resterai à ma place désormais.
    
    — Tais-toi Pierre… s’il me plait à moi de dire ce que je pense, ton frère doit l’entendre… Je veux qu’il comprenne et intègre bien le fait que je ne suis pas sa propriété. Un mariage ne donne pas des droits exclusifs pour toute une vie… Et puis il suffit de vous regarder, vous êtes si ressemblants.
    
    — Bon Pierre… nous en avons assez dit ou fait pour ce soir… nous reparlerons de tout cela à tête reposée demain. Tous les trois ! Nous n’allons finalement pas nous battre. Merci, Carole, de ...
    ... m’avoir ouvert les yeux. Ça peut faire du bien de se remettre en question… Je vais me coucher.
    
    — Tu ne veux pas diner ? Tout est prêt.
    
    — J’ai un peu l’appétit coupé… mais rien ne vous empêche, Pierre et toi de…
    
    — Attention, ne me donne pas le bâton pour te battre Jean !
    
    — oooOOooo —
    
    Personne n’avait diné et c’était bien à « l’hôtel du cul tourné » qu’avait débuté notre fin de semaine. Une éclaircie lors d’un petit déjeuner morose, où nous étions tous trois réunis au tour de notre table. Pierre se retirait ensuite dans sa chambre, n’osant sans doute pas trop faire de bruit ou se faire trop voir. Jean et moi partagions donc l’espace quotidien sans nous affronter. J’avais juste tressailli lorsque je ne sais pour quelle raison, il avait tenté une approche discrète. Une de ses pattes se voulant caressante sur mon épaule.
    
    — On ne va pas se faire la gueule tout le week-end, si ?
    
    —… ! Arrête Jean ! Je ne suis pas d’humeur !
    
    — Carole… je… t’aime.
    
    — Bien belle façon de me le prouver hier soir !
    
    — Je regrette ce qui s’est dit, je ne voulais pas cela… et puis… c’est mon frère malgré tout. Mais sache que je t’aime plus que tout.
    
    — Tu mériterais une bonne leçon. Je te jure que parfois… si je ne me retenais pas…
    
    —… ? Dis-moi ! Tu ferais quoi ?
    
    — Si j’avais couché avec lui… ça n’aurait pas été pire. Je devrais peut-être le faire !
    
    —… Tu veux dire me tromper ? Là c’est toi qui vas trop loin !
    
    — Ben… il n’est pas si mal ton frangin. Et puis si tu le ...
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