1. Voyageuse immobile (1)


    Datte: 12/10/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... grandes lèvres qui n’étaient couvertes par rien. Et plus ce doigt allait bas, moins je ressentais le besoin de le refouler. Enfin, il s’introduisait dans ce couloir seulement visité un peu plus tôt dans la matinée.
    
    Et l’effet était tout aussi bon. Mon bassin ondulait dans une danse qui devait donner à penser à son hôte qu’il pouvait se servir. Les phalanges allaient et venaient dans un mouvement d’ascenseur de plus en plus rapide. Mes cris… mes soupirs, pourquoi aurais-je dû les retenir ? C’était si bon, si bien fait. Pierre me doigtait de plus en plus vite et le bruit de la fermeture éclair de sa braguette me rappelait à une réalité dangereuse. Il était le frère de mon homme. Le désir tenace qui me taraudait le ventre ne me quittait pas, malgré la poussée en avant de mes deux pattes.
    
    — Non ! Non, Pierre ! Tu ne peux pas faire… on ne doit pas faire cela à Jean.
    
    —… oh ! S’il te plait. Regarde dans quel état tu m’as mis.
    
    — Tu t’y es mis tout seul mon pauvre Pierre… ne me colle donc pas tout sur le dos.
    
    — Mais… nos embrassades, et puis je suis sûr que tu en avais envie… pourquoi ne veux-tu pas aller jusqu’au bout ? C’est de la torture…
    
    — J’ai un mari, ton frère en plus. Tu crois qu’il mérite que toi et moi nous le trompions ? Il nous fait confiance tu le sais bien.
    
    — Mais ce n’est pas moi qui vais le lui dire, et je suppose que tu ne lui raconterais pas non plus… alors où est le mal.
    
    — Le mal ? Mais il est déjà dans le simple fait que nous en ayons eu ...
    ... l’idée. Et puis… que tu m’aie caressée aussi c’est déjà, dans l’esprit, lui faire du mal. Je ne veux pas le tromper. Pas comme ça, pas comme deux chiens !
    
    — Comme tu y vas… Je suis aussi amoureux de toi, et c’est ce qui te fait peur ?
    
    — Non ! C’est juste ton problème. Moi j’aime Jean et il me suffit. Nos problèmes, ou ce que tu assimiles comme tels sont simplement du fait de ta présence. Tu as bien vite compris que j’étais bridée, que je n’osais plus crier depuis que tu vis chez nous. C’est pour cela que ton frère et moi avons moins de moments tendres…
    
    — Tu… tu sous-entends que je détruis votre amour ? C’est bien ce que tu veux dire par ces mots ?
    
    — Ben… dit crument, c’est exactement ce qui se passe…
    
    — Mais…
    
    Pierre était livide, presque chancelant. J’étais partagée entre lui demander de partir, et l’aider à se remettre. Au clocher de l’église du village, midi sonnait déjà.
    
    — Mais… bon sang, remets-toi Pierre ! Ton frère va rentrer pour le déjeuner… il ne doit pas te voir dans cet état… et tu as intérêt à tenir ta langue.
    
    —… !
    
    Il s’éclipsait vers la chambre d’ami qu’il squattait depuis sa venue chez nous. À son retour, Jean comme à son habitude était de bonne humeur pour le déjeuner. Nous le primes tous trois en silence, et mon mari me jetait de fréquents coups d’œil. Il me questionnait du regard. Il devait être persuadé que j’avais parlé à son frérot de ce qui me tenait à cœur. Mais devant lui, il ne faisait aucune allusion, alors même que je le ...
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