1. Au Canada


    Datte: 10/10/2022, Catégories: fh, fplusag, oncletante, médical, grossexe, groscul, voyage, amour, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, québec, initiatiq, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... commerciale, domaine auquel je ne suis pas formé, ou que très superficiellement. Moralité, je ne sors pas major, mais second de ma promotion. J’aurais cru à une dernière petite fête entre étudiants, mais non. Comme les soutenances se passent individuellement de façon échelonnée sur une quinzaine, chacun est parti vers ses vacances ou ses occupations. La fête, nous la faisons tous les deux, Gwen et moi. Ma Gwen qui m’offre un attaché-case de luxe et une superbe chaîne de cou en or.
    
    — Ma ! Zé vais pouvoir vendre des gelati sour la plaze dé Rimini !
    — Tu n’y es pas. Par cette chaîne, je t’attache à moi définitivement. Tu es le prisonnier de mon cœur.
    — Magnifique, je n’en demande pas plus. Toi et vivre à Vancouver.
    — Tu as vraiment flashé sur cette ville !
    — Oui, vraiment. Je te propose d’y aller en vacances cet été, une quinzaine par exemple, il faut bien ça avec quarante-huit heures de voyage aller et retour.
    — Je ne dis pas non. C’est toi qui offres ?
    — Disons que… ce pourrait être un voyage de noces.
    — Tu es fou ? On ne peut pas se marier, je suis ta demi-tante !
    — Sauf si on passe par Vegas. Mariage en cinq minutes avec une simple carte d’identité. Et on ne porte pas le même nom…
    — Hum… oui, c’est pratique, mais c’est business et ça manque de romantisme…
    — Exact. Contentons-nous d’un voyage en amoureux.
    
    Et amoureux nous le sommes. Pourtant je dois retourner m’occuper de l’entreprise familiale, et voir où ils en sont. J’arrive sans prévenir à la maison, comme ...
    ... d’habitude, me sentant toujours « chez moi » et disposant d’une clé. Mais en entrant, des gémissements attirent mon attention. Je veux cependant aller dans ma chambre et il me faut passer devant celle de Béa. Se sentant tranquille et certaine de n’être pas dérangée, elle n’a même pas fermé la porte. Je ne peux que voir… puis regarder quelques instants. La belle est en bas, talons hauts et porte-jarretelles, seins ballottants, offrant sa croupe généreuse à notre jeune commercial qui s’en donne à cœur joie. Ce jeune homme a de la vigueur et de la ressource, car les bas noirs de la veuve sont déjà maculés de longues traînées blanchâtres prouvant qu’il ne s’agit pas du premier round. Elle semble être à la fête, je ressors sur la pointe des pieds pour aller prendre un café au bistrot du coin, histoire de leur laisser le temps de s’envoyer en l’air. Je reviens et je sonne. Branle-bas dans la maison, la porte s’ouvre sur Béa rectifiant sa tignasse en bataille d’une main, l’autre dans celle du jeune homme prenant congé empourpré avec un « naturel » forcé.
    
    — Bonjour Jérôme, ravie de te revoir, excuse-nous nous préparions la prochaine réunion…
    — Non, c’est moi qui m’excuse de ne pas t’avoir prévenue. D’ailleurs je vais te rendre la clé d’une maison qui n’est plus la mienne…
    — Mais non, tu es toujours chez toi, ta chambre, tes affaires… rien n’a bougé.
    — Justement, il faut qu’on en parle, dès que j’aurai un pied-à-terre, je te débarrasserai de tout ça.
    
    Nous parlons longuement. ...
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