Retour à la réalité. - Histoires de Sexe

Retour à la réalité.

... tendue un piège.

Ils disparaissent me laissant seul, entouré cependant de tous ces bruits si excitants.

Si on me l’avait dit j’aurais eu du mal à le croire. Pourtant j’ai confiance en mon épouse et je sais qu’elle n’abuse pas de notre accord, gardant l’option du Confort qu’en dernière extrémité. Mais ici, dans cette ambiance, résistants aux sirènes que ce Mateo lui montre, je dois dire que je suis sidéré.

Moi, qu’aurais-je fait dans ces conditions ? Pas certain que je résiste. Et ce Mateo a raison, personne ne le saurait.

Pourtant elle a dit non ! Quel courage. Elle reconnaît avoir l’envie, et je ne vois pas comment cela aurait pu ne pas être. Mais l’esprit, respecté à la lettre. Merci mon cœur. Quel plus beau des cadeaux même si tu ne le sais pas !

Je les suis, mais de loin. En passant, j’attrape un des masques comme les hommes en portent. Ils entrent dans la maison. Je ne peux pas prendre le risque. Même avec un masque pour me dissimuler le visage, si je me retrouve face à face avec Angélique, il y a des postures qui vous dénoncent. Je reste sur la terrasse. Je me rue sur le champagne. Les bosquets m’ont donné soif.

Les couples reviennent petit à petit. Je suis un observateur. Je connais ces gestes, ces postures, ces avances, ces premiers contacts, ces retrouvailles…

Que font-ils ? Qu’est-ce que cet homme voulait lui montrer ? Peut-être que, finalement, il a su la convaincre et que ma femme me cocufie dans cette maison, pire qu’il lui fait faire… La ...

... brutalise… La garde prisonnière, prisonnière par des liens, prisonnière juste par un désir qu’il a su rendre plus fort qu’une promesse à son mari.

Mon téléphone vibre dans ma poche. Avant même de décrocher, son visage qui apparaît sur l’écran me dit que c’est elle.

— Allô, Chéri. Je ne te réveille pas ?
— Pas du tout. Justement je pensais à toi.

C’est le moins que l’on puisse dire. Et j’ajoute :

— Tu n’arrives pas à dormir ? Je croyais que tu voulais te reposer ?
— Oui, c’est vrai, mais en réalité…
— Tu penses à moi… Ou bien tu aurais besoin de mon accord pour… un Confort ?
— Pas comme tu le penses.
— Oh, alors qu’est ce qui se passe ? Tu vas bien ? Tu n’es pas malade ?
— Non, non, rassure-toi je vais bien. C’est juste que je ne suis pas dans ma chambre.
— Oh, alors tu aurais…

Je prêche le faux pour savoir le vrai.

— Non, non, pas ce que tu penses. Mais il m’arrive une chose un peu troublante.
— Ciel ! Et qu’est ce qui te trouble à ce point.
— Tu te souviens Mateo, mon dernier Confort.
— Bien sûr.
— Eh bien je suis avec lui et…
— Mais ce n’est pas dans nos accords, jamais avec…
— Je sais. Et je n’ai rien fait. C’est lui qui s’est arrangé pour se faire prévenir par l’hôtel si je revenais et…

Je pense : dande d’enfoirés. À moi, le mari, on me refuse le minimum d’informations et un autre…

— …et il est venu m’inviter pour une soirée chez lui. Je lui ai expliqué que je ne voulais, pas pour la raison que tu sais, mais il a parlé d’une soirée entre ...