Retour à la réalité. - Histoires de Sexe

Retour à la réalité.

Résumé des épisodes précédents :

Pas de doute je me suis laissé emporter. Il faut que je revienne aux fondamentaux. Ils sont bien simples :

Oui, ma femme Angélique travaille dans le bâtiment et elle dirige de gros chantier, souvent à l’étranger.

Oui, je suis enseignant, prof d’espagnol et d’ailleurs d’origine espagnole.

Oui nous sommes libertins ! Oh, pas de gros pratiquants, mais assez pour avoir l’expérience de soirées coquines. Je me demande d’ailleurs pourquoi, dans ce récit, je n’ai pas utilisé cette pratique. Cela aurait peut-être apporté un peu plus de crédibilité au « Confort ».

Oui, Angélique a de gros besoins. Mais combien de femmes sont dans son cas ? Qu’elles l’avouent ou qu’elles le cachent de peur de paraître « cochonnes ».

Oui, si elle s’absente longtemps pour son travail, nous avons convenu qu’elle pourrait satisfaire sa libido avec un homme. Mais ce n’est pas parce que nous sommes libertins que j’accepterais qu’elle me cocufie régulièrement. Le libertinage, pour nous, c’est obligatoirement ensemble, dans un même lieu, si ce n’est dans la même pièce.

Oui, par jeu, nous appelons cette relation ponctuelle un « Confort ».

Oui, récemment ma femme m’a parlé d’un certain Matéo, rencontre dans un bar pour un Confort d’un soir.

Non, cet homme n’est pas lié au chantier dont elle s’occupe. Juste une rencontre.

Oui cet homme, comme elle me l’a décrit donnait l’impression d’un petit costaud, massif et lourdaud.

Non, cet homme ne l’a pas ...

... prise pour une prostituée.

Oui, et c’est le point capital qui a déclenché le récit plus haut, elle m’a avoué qu’ils avaient eu une relation assez brutale.

Oui, lorsque je me suis inquiété, elle m’a rassuré en m’avouant que cette façon de faire, si elle l’avait surprise, avait finalement satisfait son envie et que le Confort avait bien rempli sa mission.

Non je ne suis pas allé avec elle pour une réception de chantier. C’est une pure invention d’auteur.

Oui c’est vrai que parfois, pour éviter un flicage toujours possible sur son ordi de travail, elle utilisait le fixe de la maison.

Oui, tout à fait par hasard j’ai constaté que l’historique de Google contenait la trace de visionnage de films sur Netflix et que cela m’avait surpris, car nous avions chacun un profil attitré. Que ces films relataient ce que j’ai raconté au début de mon récit, genre « Nuance de Gray », « Bonding », « Dominations » et « Nymphomaniac » avec Charlotte Gainsbourg.

Non, pas de sites plus crus comme peuvent l’être les sites spécialisés SM.

Non, évidemment que non, je n’ai pas accusé notre fils.

Oui, qu’à partir de toutes ces vérités, j’ai construit un récit qui s’est éloigné de la réalité.

Mais est-il si différent ? Peut-être une évolution trop rapide, mais je me vois mal commencer chaque paragraphe en mettant une date et un titre du genre : Première fessée… Levrette attachée… Les yeux bandés… etc., etc.

Après tout, combien de couples sont libertins en France ? De plus en ...