Retour à la réalité. - Histoires de Sexe

Retour à la réalité.

... bijoux de technologie. La contrepartie c’est que d’une certaine façon nous sommes en permanence sous l’œil Google. Bientôt je vais recevoir des pubs qui vont tenir compte de mon emplacement GPS.

GPS ? Mais oui ? Même si je perdais mon appareil, je pourrais savoir où il est en me connectant sur mon compte. Même depuis le téléphone d’Angélique, je pourrais savoir.

Mais cela marche dans les deux sens. Moi aussi je pourrais savoir où est le sien en cas de perte ou de vol. Même sans être perdu ou volé !

La position GPS apparaît. Un point aussi, sur la carte virtuelle. Un zoom et je survole une grande propriété. Je peux même connaître le nom du propriétaire. Un certain Matéo Calderón Rame… Matéo ? Matéo comme celui du Confort brutal ?

Mon sang ne fait qu’un tour. Je n’accepterais pas qu’elle revoie une seconde fois un Confort. Cela fait partie de nos accords, juste une fois, pour le côté hygiénique ! À moins que cet homme l’ait attirée dans un piège.

Le groom a un copain qui veut bien m’y emmener. Dix minutes de moto. On passe devant un long mur de pierre qui borde la route et manifestement entoure la propriété. Devant le grand portail de fer, un homme attend. Je me fais déposer un peu plus loin. Heureusement l’autre côté de la route est boisé.

J’observe. Des voitures arrivent. L’homme semble vérifier leur identité, puis d’un clic leur donne accès à ce que je devine comme une longue allée qui se perd dans un virage.

Manifestement c’est une soirée qui se ...

... prépare. Il fait nuit. Au loin j’entends de la musique. Encore quelques voitures et puis plus rien. Mais l’homme reste en faction.

La forêt et la nuit me dissimulent. Je suis juste en face, seuls quelques mètres me séparent du portail. Je renonce à suivre le mur. Il parait parfaitement entretenu et je ne dois pas pouvoir compter sur un éboulement ou un arbre qui en faciliterait le franchissement.

Mais la chance me sourit. Chance de cocu ? L’homme montre des signes de lassitude. Il ouvre le portail. Je le vois s’éloigner pour… C’est cela : il va pisser ! C’est ma chance ! De toute façon, qu’est-ce que je risque ?

À pas feutrés, je franchis le seuil et me cache aussitôt derrière le vantail opposé. Il se secoue longuement… et retourne côté route ! La porte se referme. Je suis dans la place.

Je me fais discret. La résidence est plus loin. En avançant, la musique devient plus forte. Je découvre la maison, maison de maître, du temps des grands domaines. Devant, une grande terrasse où je devine des couples qui dansent. À mesure que j’avance, je constate que ce sont des couples langoureux. Les femmes se ressemblent. Je constate qu’elles portent toute une perruque mi-longue, noire, carrée à frange. L’ensemble est complété par un masque loup en dentelle noire. Le visage des hommes est aussi caché par un masque, tous le même.

C’est une soirée échangiste. Chaque pas que je fais, restant dans l’ombre me le confirme. Les danseurs se caressent, des poitrines sont dénudées, des mains ...