1. Rose-May et Alban


    Datte: 29/09/2022, Catégories: fh, piscine, jardin, Collègues / Travail douche, noculotte, caresses, intermast, Oral pénétratio, Humour rencontre, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... ménage et de faire le service lors des réceptions. Un jardinier venait deux jours par semaine désherber la roseraie.
    
    — Mademoiselle fait souvent venir des entreprises pour effectuer des travaux, mais les ouvriers ont des sales têtes, toi non.
    — Merci, c’est gentil, dit-il en terminant son café.
    
    Le lendemain il se mit au travail. Tailler la haie, brûler les rémanents, tondre la pelouse lui prit plusieurs jours. Il nettoya ensuite la piscine.
    
    La vicomtesse l’observait travailler, et elle y prenait plaisir, Alban étant un bel homme robuste, un foulard noué sur la tête lui donnait un air de pirate, ses muscles jouaient sous sa peau luisante de transpiration. Elle se surprit à se passer la langue sur les lèvres, signe chez elle de grand trouble, cela faisait plusieurs mois qu’elle n’avait plus ressenti ce genre d’émoi. Depuis qu’elle avait quitté ce traître de Pierre-Édouard.
    
    Le juge avait raison, cette surveillance ne se révélait pas désagréable.
    
    Si beau soit-il, même s’il lui avait sauvé la vie, Rose-May n’avait qu’une confiance très modérée dans ce jeune homme.
    
    Le Notre Père stipuleNe nous soumets pas à la tentation, mais elle décida tout de même de jouer les tentatrices et de tester sa probité.
    
    Elle voulait changer l’agencement de certaines pièces, bouger les meubles, changer la décoration, surtout se changer les idées, faire unaprès Pierre-Édouard.
    
    — Mon cher Alban, votre présence en ces murs est une bénédiction.
    — Euuuh ?
    — Nous allons déplacer ...
    ... le mobilier, vos muscles ne seront pas de trop.
    — D’accord, dites-moi ce que je dois faire.
    
    D’abord déplacer le bahut de là à là, le canapé qui est ici, le tourner de l’autre côté, et ainsi de suite.
    
    Alban perça quelques trous pour accrocher sur d’autres murs un miroir Louis Chose ou un tableau d’un peintre contemporain censé se nommerFonds sous-marins. Lui il aurait appelé celaDégueulis de chatons ouDécharge sauvage. Chacun ses goûts.
    
    La vicomtesse en profita pour laisser traîner sur une commode quelques billets de 500 €, une bague ornée d’un diamant et un collier de perles.
    
    Bien évidemment ces billets et bijoux disparurent, la jeune femme en fut fort marrie.Chassez le naturel, il revient au galop, se disait-elle, alors qu’elle s’apprêtait à faire son rapport au juge.
    
    Par mesure de précautions elle s’informa auprès de ses employés.
    
    — Vos bijoux ? Je les ai fourrés dans la potiche, là-bas ; la renseigna Alban. Faut pas laisser traîner desgrands violets comme ça.
    — Grands violets ?
    — Oui, des talbins de 500 boules.
    — Qu’entendez-vous par potiche ?
    — Le machin moche là-bas.
    — Mais c’est un vase Ming, une porcelaine inestimable.
    — Ming, c’est le traiteur chinois de mon quartier !
    
    Devant l’air ahuri du jeune homme, elle éclata de rire.
    
    — Je vous remercie, Alban. Vous êtes charmant, commenta-t-elle en vidant lapotiche de tous les bijoux et billets.Potiche… Grands violets murmurait-elle en gloussant.
    
    Alban se désaltérait avec un grand verre d’eau ...
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