1. Rose-May et Alban


    Datte: 29/09/2022, Catégories: fh, piscine, jardin, Collègues / Travail douche, noculotte, caresses, intermast, Oral pénétratio, Humour rencontre, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... fraîche aromatisée de citron, servie sur la demande expresse de Mademoiselle. Logé, nourri, blanchi, rafraîchi ; cette peine n’était pas si désagréable à effectuer tout compte fait, même si elle venait d’essayer de l’entourlouper. Elle avait laissé traînerexprès son flouze ! Bien la première fois aussi qu’il se faisait qualifier de « charmant ».
    
    Rose-May passait par des périodes un peu plus grises. Il lui arrivait encore de songer à ce félon de Pierre-Édouard. Pensive, elle feuilletait alors quelques albums de souvenirs.
    
    Lors de ces instants de blues, Alban la surveillait en douce. Il ne fallait pas qu’elle fasse une connerie, sa liberté en dépendait.
    
    ~o~
    
    — Mademoiselle, pourriez-vous demander à Monsieur Alban de repeindre les volets et les fenêtres, la peinture commence à dater.
    — Vous avez raison Marlène, profitons de sa présence pour faire ces travaux.
    
    Alban émit deux objections, il ne possédait pas les cordons de la bourse et grâce au disgracieux bracelet, ne pouvait se rendre en ville sans avoir les flics au cul.
    
    — Qu’à cela ne tienne, je vous accompagne, nous prendrons leDiscovery. Je téléphone à la prévôté pour les informer de notre expédition.
    
    Ils firent une entrée remarquée au Brico-Chose. Rares étaient les clientes venant en mini-short, chemisier échancré et lunettes de soleil Bulgari négligemment posées sur les cheveux.
    
    Elle s’amusait comme une folle en poussant soncaddie tout en tortillant des fesses. Quelques pépères bricoleurs du ...
    ... dimanche la dévoraient des yeux et tentaient de rentrer leur durillon de comptoir tout en jetant des regards vénéneux à son accompagnateur.
    
    Il acheta et elle paya : peinture, décapeur thermique, pinceaux et tout ce qui va avec.
    
    Alors qu’il rangeait tout ce fatras dans la voiture, un petit groupe de casse-burnes fit son apparition.
    
    — Mate un peu, L’Arsène et sa marquise !
    — Alors c’est vrai, t’es devenu larbin.
    — Tu dois pas t’ennuyer avec le cul qu’elle trimballe.
    
    Alban en eut vite marre, il demanda poliment – c’est-à-dire qu’il balança quelques torgnoles – de ne point importuner mademoiselle.
    
    — Oh, écoute-le, l’autre, il laisse tomber ses potes pourMademoiselle, une pouf de la haute.
    
    Quelques employés du magasin vinrent s’enquérir de ce raffut, courageux, mais pas téméraires, les traîne-savates s’enfuirent :
    
    — On se reverra, toi et ta coinçosse !
    
    Dans la voiture, Rose-May laissa s’installer le silence, mais la curiosité prit le dessus.
    
    — Ils sont tous comme ça vos amis ?
    — Ce ne sont pas des amis, juste d’anciennes connaissances qui m’ont foutu dans la merde où je me trouve.
    
    ~~oOo~~
    
    Assise à un bureau en merisier, dans sa chambre, Rose-May faisait son rapport au juge. Elle rédigeait un mail en tapant de ses deux doigts manucurés sur son ordinateur dernier cri :
    
    Allongé sur son lit, Alban envoyait un mail au médecin et au juge, sur un ordinateur antédiluvien.
    
    ~oOo~
    
    Alban installait la grande échelle sur la façade ouest de la maison, pour ...
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