Auto-stop pour les vacances - Histoires de Sexe

Auto-stop pour les vacances

... redoutable, excitant, l’émoi gagne ma verge, bien comprimée, elle gonfle le tanga. Voilà mes fines gambettes gainées de nylon. Debout, je tourne devant le miroir, je m’admire ! Une dernière folie : des talons aiguilles, une première pour moi !

Je file vers la penderie, la porte ouverte, une incroyable collection de chaussures dans tous les styles s’offre à moi. Sa pointure est sensiblement la même que la mienne, ma grande sœur à de grands pieds… En même temps, elle est plus grande que moi, c’est l’aînée. Je prends une paire d’escarpins rouge dont les talons me paraissent très hauts. Je les chausse, la pointure est bonne, elles sont toutefois un peu étroites. Oh là, la position est précaire et mon équilibre est chancelant, les talons ne sont pas compatibles à mon ivresse légère… Je n’ai que deux mètres à faire pour aller m’admirer devant le miroir, mais ce n’est pas gagné.

Après avoir perdu l’équilibre plusieurs fois, je me plante devant le miroir, je me regarde, tourne et retourne, je croise et décroise les jambes. Mon image ambiguë me captive… une féminité androgyne très séduisante et plus encore. Le tanga et les talons subliment mon cul ! Il y a une évidence dans le reflet de ce miroir, une analogie avec ma psychologie actuelle et ma néo-sexualité, je suis cohérente !

Je quitte ces accessoires féminins, tout en pensant que je vais en emprunter quelques-uns pour les vacances, pourquoi se priver d’une sensation si voluptueuse. J’aurai tout le loisir pour les porter ...

... à la maison dès que mes parents seront partis.

Lundi matin, j’appelle mes parents pour leur annoncer mon départ, je leur fais part de mon mode de transport « l’auto-stop ». Ma mère est de nouveau pas très enthousiaste, je prévois d’arriver mardi fin de matinée.

Après la douche, un rasage minutieux de mon corps pour rester lisse s’impose, vu ma faible pilosité, c’est rapide. Après, je passe un peu de crème hydratante pour garder une peau douce. J’avale mon petit déjeuner, je m’habille. Au moment d’enfiler mon slip, je me dis : pourquoi pas voyager sexy ? De toute façon, je serai le seul à savoir !

Je me replonge dans la commode de ma sœur, j’enfile un tanga en dentelle noire, puis mon short en jean, un tee-shirt, un sweat et enfin mes converses basses. Je suis prêt.

Il n’est guère plus de 9 h lorsque je ferme l’appart et me dirige vers les transports en commun pour atteindre l’entrée de l’autoroute A13. Le bus, le train de banlieue. L’effet tanga, pas neutre, me procure une sensation très différente de mes slips d’hommes, et surtout, le porter au milieu de la foule qui l’ignore est grisant, me voilà exhibitionniste ! Je suis arrivé au pied de l’autoroute, point de rencontre d’auto-stoppeurs en partance vers l’ouest, la côte atlantique.

Il y a de la concurrence… Deux jeunes couples sont déjà positionnés, mais ce n’est pas gênant, je suis seul et n’ai qu’un seul bagage, c’est un atout ! Le temps s’écoule, mon affiche « La Rochelle » n’attire pas vraiment. Le flot ...