Auto-stop pour les vacances - Histoires de Sexe

Auto-stop pour les vacances

... novice, tu es talentueuse.

Je ne sais que répondre à ses compliments. Il se baisse, me donne un baiser tendre sur la joue, il regarde ma poitrine et titille un instant un téton et me regarde :

— Lana, une beauté vraiment singulière, surprenante, j’ai une folle envie de te faire l’amour.
— Je ne me déroberai pas, j’ai une envie folle aussi.
— Alors, prenons des forces, passons à table, si je reste encore à te regarder, tu vas devenir mon plat principal.

Après un dîner simple, mais raffiné, nous avons regagné le canapé.

Devant un cognac, nous avons parlé beaucoup, surtout lui. Épicurien convaincu, il aime le plaisir sous toutes ses formes ; sa passion, jouir, c’est son hobby, son chemin de vie. Nous sommes restés presque deux heures sur le comptoir pour le dîner et pour bavarder.

J’ai fait quelques tentatives de caresses, mais sans succès.

Son attirance pour la sexualité et l’érotisme l’a poussé à étudier la sexologie, à lire des auteurs érotiques et enfin à découvrir les philosophies sur le thème de la sexualité.

Il a découvert le yoga, qu’il le pratique régulièrement, il s’initie également au Tantra. Ces pratiques lui permettent la maîtrise de son corps, de ses émotions physiques, cérébrales et de ses orgasmes. Il transcende chacune de ses émotions, le plaisir n’est plus seulement physique, il devient intellectuel.

— Lana, pour conclure, la sexualité ne doit être qu’une recherche permanente d’émotions positives, épanouissante. La jouissance physique ...

... n’est qu’un début, une l’ébauche. L’orgasme suprême, la jouissance spirituelle, intellectuelle, nécessite de se connaître et d’apprendre à connaître son partenaire, le yin et le yang.
— Donc, il faut faire des études pour grimper aux rideaux ?
— Tu exagères un peu, bien sûr que non ! Nous débutons presque tous de la même façon, sans expérience en tâtonnant, mais je peux t’affirmer que si nous avions un minimum d’apprentissage, de connaissance de la sexualité avant notre première fois, le monde serait certainement bien différent.

Il est tard, la fatigue nous gagne, après cette longue journée riche en émotions.

Il me propose d’aller dormir. J’accepte volontiers, à la hauteur des chambres, et en homme courtois, il me propose :

— Tu préfères dormir dans la chambre d’amis, seul, ou partager mon lit et mon désir ?

Comme une fille délurée, j’ai choisi son lit. Pendant presque deux heures, il m’a fait l’amour, pas de baise, pas un concours de coups de queue… Mais de longs préliminaires voluptueux, à sens unique, lors desquels il m’a dégusté, cajolé, embrassé, caressé, il a su faire transcender mon désir à m’en rendre dingue, et enfin, me prendre comme une femme. Moi, je n’ai pu que l’effleurer, du bout des lèvres ou des doigts, quelques furtives caresses, son envie, son appétit de moi, il ne m’en a pas laissé l’occasion. Sa bouche m’a offert ma première jouissance de la soirée. Étourdie par ses interminables préliminaires si charnels, l’esprit embrumé, une seule pensée ...