1. Happy birthday, dear Bérénice !


    Datte: 19/09/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Iovan, Source: Hds

    ... Merci !
    
    Il me tendit sa main que je serrai rapidement.
    
    — Comment serez-vous habillé?
    
    — Elle veut un homme, elle aura un homme. Mais je veux qu'elle comprenne tout de suite quand elle me verra. Ne vous inquiétez pas. Je sais faire.
    
    Il me donna son adresse ainsi que son téléphone. Je vous attends samedi à dix neuf heures... Sans faute, n'est-ce pas ? Je serai dans le jardin où je vous attendrai pour les derniers préparatifs...
    
    — Pas de ruban... merci !
    
    Il sourit, heureux. Nous finîmes nos verres rapidement. Il tint à régler les consommations. Et nous nous séparâmes après qu'il m'eut chaleureusement serré la main. En acceptant son offre, je rachetais, à ses yeux, toute mon inconduite et il m'absolvait de mes péchés. En rentrant, je téléphonai à Öskan pour le... remercier de cette recommandation. Mi-gêné, mi-blaguant, il m'affirma que c'était une marque d'estime puisqu'il ne lui avait pas caché la nature de nos relations. Il me promit de passer me voir bientôt...
    
    La semaine passa, lente, dans l'impatience que j'avais de découvrir mon nouveau rôle, ainsi que de rencontrer la jolie maîtresse que je devais combler, en acceptant de devenir sa chose. Le samedi arriva. En fin d'après-midi, je pris une nouvelle douche, achevai les derniers préparatifs et m'habillai. Je mis mon short blanc très court et très serré qui me moulait le sexe et les fesses, mon sweater court en éponge blanc, des soquettes blanches et des tennis blanches elles aussi. Je nouai un foulard de ...
    ... soie rouge autour de mon cou et le cœur battant, me couvris d'un chaud manteau en laine et fermai ma porte. Je pris le neuf pour me rendre sur les hauteurs, à N..., la banlieue résidentielle. C'est là qu'habitaient mes hôtes. Durant tout le trajet, je me répétais les paroles que je croyais avoir à dire, échafaudais des plans sur la conduite à tenir...
    
    Tout s'embrouillait. La situation était tellement nouvelle, cette femme si belle, ses attentes si déroutantes, que j'en étais quelque peu déstabilisé. Après avoir marché quelques centaines de mètres à ma descente du bus, je trouvai la rue que mon « employeur » m'avait indiquée et m'y engageai. Les demeures respiraient l'aisance et les parcs et jardins autour des propriétés étaient peignés et tirés au cordeau. J'arrivai devant le numéro indiqué et me trouvai face à une imposante maison d'architecte, aux vastes baies vitrées, dont certaines éclairaient un jardin ordonné avec goût et soigneusement entretenu. Je me souvins des recommandations de Berthier et m'abstins de sonner, je poussai le portillon et me dirigeai vers le garage éclairé. C'est là que je le trouvai, accoutré en gentleman-farmer.
    
    — Ah ! Te voilà ! me dit-il. (Je notai le tutoiement... nous devenions copains !)
    
    Oh, je suis content, tu sais ! Elle ne se doute de rien. Je lui ai offert un bracelet et elle pense que c'est fait !
    
    Le débit précipité, inhabituel disait sa nervosité.
    
    — Mais... ce manteau... ?
    
    J'avais compris... Je retirai le lourd vêtement ...
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