1. Happy birthday, dear Bérénice !


    Datte: 19/09/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Iovan, Source: Hds

    ... de ma table, s'inclina légèrement et me tendit la main.
    
    — Bonsoir, je suis Edmond Berthier. Puis-je m'asseoir ? En fait, c'était à peine une question. Le ton, la voix étaient les mêmes qu'au téléphone.
    
    — Bonsoir ! Je vous en prie, asseyez-vous !
    
    Le garçon fut là, de suite, l'air inquisiteur.
    
    — Monsieur ?
    
    Berthier jeta un coup d'œil à mon verre.
    
    _La même chose !
    
    — Voilà, j'irai droit au but. Je n'aime pas les détours. Öskan m'a parlé de vous et de certaines de vos... dispositions. Il se trouve que j'ai besoin de quelqu'un comme vous pour une date prochaine. Seriez-vous d'accord ?
    
    Il parlait à voix ferme, mais contenue, chuchotait presque.
    
    — J'ai besoin d'en savoir davantage. Dites-moi...
    
    Il se jeta à l'eau.
    
    — Je suis marié à une femme que j'aime comme un fou... et à qui je veux absolument tout offrir... je veux la combler, exaucer tous ses désirs... Je suis riche et jusque-là, ne lui ai jamais rien refusé.
    
    — Or, depuis quelque temps, elle fait preuve sur le plan sexuel d'exigences et de goûts vraiment particuliers. Jusque-là, j'ai pu lui passer, vous dis-je, tous ses caprices...
    
    Il s'interrompit quand le garçon apporta sa commande, pour reprendre dès qu'il fut reparti. Il commençait à être gêné et son discours devenait moins déterminé.
    
    — Et, là, maintenant, son souhait le plus cher, sa véritable obsession, c'est un beau jeune homme... Comme vous !... Avec qui elle pourra s'amuser et qu'elle pourra traiter comme il lui plaît. Samedi, ...
    ... c'est son anniversaire.
    
    — En somme, vous m'achetez comme vous achèteriez un sex-toy ! Je suis son cadeau d'anniversaire !
    
    Devant le sarcasme, il changea de ton :
    
    — Non, non, je vous assure !... Je vous en prie !... Ne le prenez pas comme ça. Il n'y a ni dédain ni mépris... je voudrais plutôt que vous voyiez ça comme un service que vous me rendriez. Je suis à la peine... je ne sais plus comment faire pour continuer à la gâter, à la satisfaire... s'il vous plaît !
    
    Pour un peu, j'en aurais eu les larmes aux yeux...!
    
    — Je suis prêt à payer très cher pour que vous acceptiez !
    
    Ça n'était pas utile, déjà, la proposition me tentait... Devenir, un temps, l'esclave sexuel d'une bourgeoise me faisait fantasmer et on me l'offrait sur un plateau d'argent... Ce qui était vraiment le cas de le dire !
    
    — Nous en reparlerons, si vous êtes satisfait de ma prestation...
    
    — Est-ce que cela veut dire que vous accepteriez ? Il était radieux.
    
    — Auriez-vous une photo de votre épouse ?
    
    Il prit son portefeuille dans la poche de sa veste, l'ouvrit, y prit une photo qu'il me tendit. C'était la photo d'une femme magnifique. Blonde, les cheveux relevés en un opulent chignon, les yeux clairs, d'une beauté et d'un éclat fascinants, le petit nez mutin, retroussé, ajoutait encore à l'expression enjouée de sa bouche pulpeuse. Je lui donnais quarante ans.
    
    — Pour une femme comme elle, je marcherais sur les mains ! Considérez que je suis... son cadeau !
    
    — Excellent !... Excellent ! ...
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