1. Tout est mini dans notre vie


    Datte: 24/08/2018, Catégories: fh, taille, amour, Oral pénétratio, mélo, Auteur: Larche, Source: Revebebe

    ... à moi, lui répondis-je.
    — Et bien j’espère qu’elle ne va pas rester là, on n’a pas besoin de gonzesse ici.
    
    Charmant accueil mais Lucie ne s’en formalisa pas. Je la pris par la main et l’entraînai dans mes appartements tandis que Frederich continuait sa beuverie de l’autre côté.
    
    — Mais qu’est-ce que tu fais là, Lucie ? Tu es folle, c’est dangereux de venir ici.
    — Et toi, qu’est-ce que tu fais ? Une semaine que je ne t’ai pas vu. Tu pourrais me dire ce qui se passe ? Qu’est-ce que je t’ai fait, qu’est-ce que je ne t’ai pas fait ? J’ai essayé de repenser à notre dernière rencontre, à ce que l’on s’est raconté… Je ne vois qu’une chose, c’est quand je t’ai dit que j’avais parfois des amants…
    
    Elle me regarda avec intensité. Elle m’avait percé à vif, alors j’ai baissé les yeux, tout penaud.
    
    — … C’est donc cela. Tu étais jaloux. Mais qu’est ce que tu as cru ? Que je ne t’aimais pas, que j’en préférais d’autres à toi ? C’est vraiment trop bête parce que je t’adore. Avec qui je passe toutes mes soirées ces temps-ci ? À qui j’ai ouvert mon cœur ? C’est dommage… mais, vois-tu, ta réaction m’a fait vraiment beaucoup de mal. Ces derniers jours, j’étais comme folle, je me demandais bien ce qui avait pu advenir de toi.
    
    Elle en avait presque la larme à l’œil, et mes yeux, eux aussi, étaient embués de sa tristesse. Je regrettais mon attitude complètement stupide, mélange de jalousie morbide et de fierté mal placée, je cherchais quelque chose à dire ou à faire pour lui faire ...
    ... oublier ce jeu de con auquel je l’avais soumise contre son gré. Mais je ne trouvais rien à ajouter car je n’avais aucune excuse, je n’espérais même pas qu’elle puisse passer outre sa déception.
    
    C’est alors qu’elle s’approcha de moi. J’étais assis sur une caisse, donc juste à sa hauteur.
    
    — Embrasse-moi pour te faire pardonner, me dit-elle un peu comme si elle lisait dans mes pensées.
    
    Sur ce, elle me tendit sa bouche… Un long baiser s’en suivit, couvert par les braillements de l’autre alcolo qui délirait deux pièces plus loin. Mais peu importe, car nous étions en dehors du monde, sur un petit nuage, des vagues d’amour nous submergeaient. Des embrassades à n’en plus finir, malgré ma barbe de cinq jours, malgré l’odeur pestilentielle qui émanait de ce cloaque.
    
    — Fais-moi l’amour, Lucas.
    — Ce n’est peut-être pas trop l’endroit…
    — Je ne peux plus attendre Lucas, j’ai trop envie de toi.
    
    Elle m’entraîna alors sur les édredons où nous nous allongeâmes. Puis je sentis ses petits doigts sur ma braguette, en train de dégrafer un à un les boutons. De mon côté, j’avais peur de la toucher, c’était comme une petite poupée en porcelaine sur qui il faut veiller. Je lui faisais des petits bisous partout pour la protéger des horreurs du monde. Mais quand elle eut mon sexe en main je sentis bien qu’elle avait envie d’autre chose de plus consistant et qu’elle s’attendait à moins de considération et surtout à beaucoup plus de fougue.
    
    Elle avait un peu de mal à faire le tour de ma ...
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