Tout est mini dans notre vie
Datte: 24/08/2018,
Catégories:
fh,
taille,
amour,
Oral
pénétratio,
mélo,
Auteur: Larche, Source: Revebebe
... dans les livres, cela m’a permis d’échapper à la rugosité du monde. Je me suis peu à peu enrichie en faisant mienne toutes ces aventures, ça m’a permis de rebondir, de voir la vie d’une autre façon. Et je crois maintenant que je suis assez heureuse…
Ensuite, elle aborda le sujet de sa vie sentimentale :
— J’ai même été mariée avec un homme tout ce qu’il y a de plus normal, je veux dire à peu près de votre taille. Nous sommes restés huit ans ensemble.
— Qu’est-il devenu ?
— Je l’ai mis à la porte, je ne le supportais plus. Incompatibilité d’humeur, dirons-nous. Et puis, nous n’avions pas assez de goûts communs, il fallait faire trop de concessions et l’amour n’a pas suffi. Une histoire bien ordinaire qui ressemble à celle de tous les couples. C’est difficile de vivre ensemble, de supporter les états d’âme de l’autre. Je suis peut-être trop individualiste ou pas assez aimante, je ne sais pas, toujours est-il que j’ai fini par dire : « Stop ! »
— Vous ne le regrettez pas ?
— Si, parfois, c’était un brave garçon, il a émigré sur la Côte d’Azur et s’est trouvée une autre femme, une moins compliquée que moi.
— Et depuis ?
— Depuis quoi ?
— Vous avez des amoureux ?
— Vous êtes bien curieux, jeune homme ! Depuis, je suis célibataire, mais il m’arrive quand même d’avoir des petits copains.
Où les voyait-elle ces petits copains ? Et qui étaient-ils ? Sur le coup, je fus incroyablement jaloux de cette révélation, ce qui me mit dans un état second et cassa l’ambiance de ...
... cette soirée. Elle me proposa de dormir sur le divan du séjour, comme je l’avais déjà fait par deux fois auparavant, mais j’ai préféré rentrer chez moi en boudant. En quelques semaines, Lucie avait pris énormément de place dans ma vie et je crois aussi dans mon cœur. Je ne voyais plus que par elle, je faisais tout en fonction d’elle. Même les jours où je ne travaillais pas, j’étais toujours fourré à sa boutique, à discuter, à rigoler. Et puis là, tout d’un coup, avec cette histoire de petits copains, tout s’effondrait dans ma tête. La triste réalité des choses reprenait le dessus. Je l’eus voulue immaculée, entièrement faite pour moi et elle n’était qu’une faible femme.
Je suis resté huit jours sans aller la voir, c’était un peu comme une punition que je lui infligeais. J’aurais pu continuer comme ça encore très longtemps, peut-être jusqu’à la fin des temps, tellement j’étais buté…
Un soir. J’étais en train de boire un coup avec Frederich, mon colocataire. Souvent il ramenait un horrible jaja dans une bouteille et se pintait la gueule. Quand il était bien luné, il m’en offrait une rasade, histoire de m’amadouer. C’est à ce moment-là que nous avons vu débarquer Lucie. J’ignore comment elle avait pu faire pour rentrer dans l’immeuble, déjà pour quelqu’un de normal ce n’était pas très évident, mais pour une personne de petite taille… elle avait dû faire de l’escalade dans sa jeunesse.
— Qui c’est celle-là ? s’enquit Frederich, peu aimable avec les importuns.
— Une amie ...