1. Psychanalyse


    Datte: 18/09/2022, Catégories: fh, médical, amour, strip, BDSM / Fétichisme caresses, Oral pénétratio, gifle, délire, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... prouve que votre cas n’est pas désespéré.
    
    Je pousse un soupir.
    
    — Pourquoi pensez-vous devenir fou ?
    — J’entends des voix !
    
    Elle ouvre de grands yeux, et à cet instant une petite sonnerie retentit.
    
    — Nous venons de passer une heure ensemble, nous allons devoir nous quitter. Si vous le désirez, nous pouvons continuer nos entretiens.
    
    Un peu que je veux mon neveu. Je ne pensais pas qu’une thérapie serait aussi rigolote ! La prochaine séance est prévue la semaine prochaine. J’ai hâte d’y être.
    
    **********
    
    — Monsieur Dumez ?
    — Oui.
    
    Elle me fait entrer, je l’observe l’air de rien, du coin de l’œil. Aujourd’hui pas de masque. Pas de jupe non plus, mais un pantalon qui lui dessine les jambes et le valseur comme une seconde peau. Un pull fin à col roulé en guise de haut. Moulant lui aussi, ce qui me permet de vérifier que si ses seins sont petits, ils ne sont pas non plus négligeables.
    
    — Où en étions-nous la semaine dernière… oui, vous entendez des voix, dit-elle en s’asseyant, son bloc et un stylo entre les mains.
    — Effectivement.
    
    Et j’attends la suite sans rien ajouter. Comme le silence commence à être pesant, je précise quand même :
    
    — Et elles sont nombreuses.
    — Sont-ce des personnes connues ou inventées ?
    — Justement, c’est là le problème, les deux.
    — Comment est-ce possible ? interroge-t-elle en ouvrant grands ses jolis yeux.
    — Pff, voilà, il y a quelque chose que je ne vous ai pas dit, j’écris.
    
    Comme elle ne me pose aucune question, je ...
    ... me sens obligé de préciser :
    
    — Des textes, de petites nouvelles… et ce sont les personnages de mes récits qui discutent entre eux, dans ma tête.
    — Ah oui, quand même, ce n’est pas banal. Ils discutent uniquement entre eux ?
    — Justement, non, entre eux et avec moi.
    — Quels sont les sujets de ces entretiens ?
    — Mes écrits, elles trouvent toujours à redire sur un personnage ou un scénar !
    — Elles ?
    — Oui, ce sont principalement les personnages féminins qui parlent, comme souvent.
    — Comment ça, comme toujours !
    — Ben voui, les femmes causent plus, c’est bien connu !
    — Pff, idées reçues. Bon continuons, vous m’avez dit que c’était des personnages inventés, mais connus ? Qu’entendez-vous par là ?
    
    Bon, je vais avancer une théorie fumeuse :
    
    — Quand vous écrivez, vous ne le faites que pour vous, les personnages vous appartiennent, mais ensuite, si jamais vous publiez, ils vous échappent, ils deviennent autonomes, ils deviennent connus de vos lecteurs, libérés par ces derniers.
    — Théorie intéressante, mais si je comprends bien, vous publiez ?
    
    Un autre soupir.
    
    — Si on veut, je mets mes textes en ligne, sur un site internet.
    — Je peux connaître lequel, simple curiosité professionnelle, que je puisse me faire une idée de vos récits ?
    
    Là, j’hésuite⁽³⁾. C’est quand même intime, je peux raconter des sornettes à quelques personnes que je pourrais qualifier d’amis, ainsi qu’à de nombreux inconnus, mais des hommes et des femmes qui ne me connaissent pas, que je peux ...
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