Chienne un jour, chienne toujours (3) - Histoires de Sexe

Chienne un jour, chienne toujours (3)

... amie très chère à mon cœur, si vous me comprenez ? (M’annonce joyeusement ma boutiquière, revenant vers moi.)

— Je ne vous comprends que trop bien. En gros, si vous me passez l’expression, cette résidence sert aussi de chenil que de centre de dressage.

— Tout à fait. Du reste, j’allais vous proposer de nous accompagner samedi prochain, nous y avons notre réunion mensuelle des Maîtres-chiens.

— Ce serait avec un immense plaisir. Ainsi, nous pourrions y aller avec nos petites chiennes.

— Et à tout dire, depuis votre traversée de la moitié de la ville, je nous verrais très bien faire le chemin à pied, toutes les deux.

— Je n’imaginais pas la chose autrement. J’ai pris goût à me promener avec cette jeune chienne parmi les passants. Ça nous excite, ma chienne et moi. Il n’y a qu’à la regarder mouiller votre carrelage. Mais il me faut avertir cette femme sans tarder, pour lui dire que sa chienne ne pourra être chez elle que samedi.

— Si vous me le permettez, je vais lui téléphoner. C’est qu’elle est très occupée, elle possède en permanence une petite dizaine de chiots, des hommes et des femmes en cours de dressage. Donc, elle n’y verra là aucune contrariété.

— À votre aise. Je suis déjà si excitée à la seule pensée d’y être avec Martine.

J’aime déjà la tournure que prenait notre rencontre. J’ai déjà dans l’idée que ma sœur irait très loin dans le vice. Il me tarde déjà d’être à samedi, quatre jours, c’est long ! Pourtant, en ce moment, entre Gilberte et ...

... moi, on ne sait pas encore si nous devions nous tutoyer ou nous vouvoyer, un peu comme on ne sait pas encore si nous étions prêtes à une aventure plus... disons plus profonde, si vous me suivez. Dans mon cas, j’suis suffisamment chaude pour foncer tête baissée. Chut, Gilberte téléphone à Madame, comme elle l’appelle.

— Vous m’étonnez. Oui allo ! Veuillez dire immédiatement à votre Maîtresse que Gilberte désire s’entretenir avec elle......... Bonsoir ma très chère... oui, merveilleusement bien, et vous... magnifique alors... pardon ?... Oui, je suis au courant. C’est justement l’objet de mon appel. Elle est justement près de moi avec une très jeune femme, sa ravissante petite sœur, mais pas seulement... Comment ?... Non, non, pas une autre petite chienne à éduquer, mais une belle et ravissante jeune Maîtresse qu’il me tarde de vous présenter... Oui, à ce sujet, je dois vous avertir que cette jeune chienne, Martine, ne pourra se rendre chez vous vendredi soir... Exactement, je désire montrer à cette jeune dominatrice, quelques rudiments avant de vous la présenter samedi... Un grand merci à vous pour votre compréhension, une excellente soirée et à samedi, il nous tarde d’y être déjà... Voilà qui est fait.

— Que désirez-vous m’apprendre, j’en trépigne d’impatience. Est-ce jouissif au moins ?

— Très, ma chère, vous verrez, nos chiennes vont nous donner du plaisir à en mourir.

— Que tout cela me parait bien appétissant. Et puis, mourir de plaisir n’est pas pour me ...