Chienne un jour, chienne toujours (3) - Histoires de Sexe

Chienne un jour, chienne toujours (3)

— Nous voilà donc. Un peu de plus, nous arrivions devant votre porte fermée à cause de cette mégère.

— J’ai vu, effectivement. Mais quel sens de la répartie vous avez. Vous lui avez cloué le bec avec une maestria, une pétulance qui m’a coupé le souffle. Alors c’est elle, oui, je vous le confirme, c’est bien elle qui est venue me trouver. Son crâne rasé, aucun doute, c’est bien elle.

— S’il vous plaît d’inspecter son corps, ne vous gênez point pour moi. Pour ce qui est de cette mégère, je n’ai fait que la remettre à sa place, c’est tout. Après tout, on n’insulte pas ainsi quand on est éduquée. Elle dut être élevée avec des œillères, dans un milieu religieux traditionaliste, berçant dans l’obscurantisme le plus noir ou pire encore, au milieu d’une porcherie !

— Puis-je vous appeler par votre prénom, ma chère Marion ? Vous avez brillamment travesti cette femme, qui plus est magnifique. (La belle boutiquière avait déjà dégagé la cape de Martine et caressait ce corps de ses belles mains baladeuses.)

— Je ne vois pas la chose sous un autre angle si vous me permettez la réciprocité !

— Soit, je suis conquise par votre superbe soumise. Et vous me dites avoir traversé la moitié de la ville à pied ?

— Retirez donc la muselière de cette petite salope, elle vous le confirmera elle-même. Au fait, c’est ma sœur et aussi ma petite chienne depuis quelques heures. Elle se prénomme Martine, je ne lui ai pas encore trouvé son nom de chienne.

— En tout cas, elle est ...

... réellement superbe. Pardonnez, ma chère Marion, d’avoir douté un bref instant de vos compétences.

— Confidence pour confidence, je n’ai pas de soumis. Mais je voulais savoir ce que ma sœur tramait et je me la suis jouée dominatrice. (Là, j’arrête de me la péter. Je redeviens Marion, la presque innocente.)

— Votre sincérité me va droit au cœur. Pour votre côté dominatrice, ne changez rien, il vous va à ravir, tout comme votre tenue d’institutrice sévère vous rend pervers, n’en doutez pas un instant. S’il vous plaisait de compléter votre garde-robe de dominatrice, j’ai la personne qu’il vous faut. Tenez, voici sa carte de visite, c’est à deux rues d’ici, à cinq petites minutes.

— J’irais, sans faute, y faire un tour. Oh, j’ai une demande à vous faire, si je n’abuse pas de vos bontés, cela va sans dire. Posséderiez-vous un appareil photo de type polaroïd ? Je veux garder un souvenir, une sorte de garantie, vous me comprenez ?

— Parfaitement et puis, si cela peut vous mettre à l’aise, sachez que vous n’abusez pas de mon temps, bien au contraire. En matière d’appareil photo, j’ai nettement mieux qu’un polaroïd, ma chère, il est numérique et il se branche sur l’ordinateur pour visionner ou imprimer les images.

— Merveilleuse technique, puis-je vous demander de bien vouloir faire quelques clichés de cette merveilleuse salope de petite chienne ?

— Tout le plaisir sera pour moi, Marion. Vraiment, vous êtes une femme épatante qui gagne à être connue. (Sa main glisse sur ma ...