Belle-sœur de l'Empereur - 3 - Histoires de Sexe

Belle-sœur de l'Empereur - 3

... vous avez l’outillage pour, je vous le confirme.
— Ça va être difficile… Elle et vous, c’est le jour et la nuit.
— Karl et vous, c’était aussi le jour et la nuit, ce qui ne m’a pas empêchée de m’occuper de vous, pour la plus grande gloire de l’Empire !

Il se réajuste, tout en soupirant abondamment :

— C’est bien la première fois que… que c’est si intense !
— C’est juste un avant-goût, une entrée, cher beau-frère.
— Juste un avant-goût !? Il ne faut pas demander ce que donne le dessert !
— Figurez-vous que ça peut même devenir le tout dernier dessert de la vie d’un homme.
— Ah oui, à ce point ?

Toujours avachi dans son fauteuil, Ludwig Victor me regarde curieusement, je le regarde avec amusement. Puis se redressant un peu, il lâche :

— Peut-être que c’est vous que j’aurais dû épouser…
— Peut-être, mais ça n’a pas été le cas. Pour être franche, Karl m’a révélée à moi-même. Quand je l’ai épousé, je n’étais qu’une oie blanche à peine sortie du couvent. Tout empereur que vous êtes, auriez-vous réussi à me libérer de la même façon ?

Le regard flottant, il a un petit geste fatigué :

— Je ne sais pas…
— Je connais la réponse, et vous la connaissez aussi bien que moi : c’est non. Maintenant, que vous avez la confirmation que vous êtes un homme normal, occupez-vous de Lugdiwina, elle le mérite bien.
— À condition que vous continuiez à vous occuper de moi.

Je le regarde droit dans les yeux :

— Êtes-vous en train de me dire que vous me proposez purement ...

... et simplement le rôle de la maîtresse officielle ?
— Euh… je n’irais pas jusque-là ! Mais je reconnais votre savoir-faire en la matière, et je comprends mieux votre façon… débridée… de voir la vie.
— Hmmm, mon rôle serait-il de jouer les compléments ? Ou les récompenses ?
— Décidément, vous avez l’art de mener les hommes par le bout du nez !

Je souris vicieusement :

— Erreur, votre Majesté, le bout du nez, ce n’est pas la meilleure façon pour une femme de mener les hommes.

À la tête qu’il fait, je constate que notre Empereur a compris l’allusion.

Plusieurs fois, Lugdiwina m’a révélé que son mari tentait à présent de la mettre enceinte, tout en y mettant néanmoins les formes. Elle ne connaît pas encore le rôle exact que j’ai pu tenir dans le spectaculaire revirement de son époux. Elle me penche sur moi :

— Quand vous m’avez dit que vous aviez secoué le prunier, honnêtement, je ne croyais pas qu’il y aurait eu un résultat probant. Vous ne voulez toujours pas me confier ce que vous avez dit à mon mari ?
— Je ne me rappelle plus trop les paroles exactes, c’est sorti tout seul. Mais la teneur était qu’il était assez grand pour s’occuper ses affaires tout seul.

La vérité est que Ludwig-Victor a droit à une petite gâterie de ma part à chaque fois qu’il s’est occupé de l’Impératrice. Un marché comme un autre, qui satisfait les deux parties, lui pour l’évident plaisir de la sucette, et moi, je retrouve en Ludwig un peu de Karl. Puis, à chaque fois, j’en profite ...