Belle-sœur de l'Empereur - 3
Datte: 10/09/2022,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
alliance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
confession,
historique,
historiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... et moi.
Karl a trop bien réussi avec moi : j’aime le sexe et il m’en faut, c’est impératif, c’est vital. Bien sûr, j’ai été en état de sidération durant un mois environ, mais après la nature a repris doucement ses droits. De ce fait, j’ai recommencé un peu avec Randolph, j’avais besoin qu’on me désire. Tout s’est très bien déroulé. Puis j’ai eu besoin d’encore plus… Il y a quinze jours, nous avons tenté un trio. Les sensations sont bien revenues comme avant, mais toujours avec ce manque que j’ai déjà cité.
Mais c’est mieux que rien…
Dans un autre domaine, j’ai pu compter sur le soutien de Lugdiwina, son mari (l’Empereur) n’étant pas très doué dans l’expression de la compassion. D’après ce que je connais de lui, il a peur de faire des maladresses, et donc il s’abstient. Du coup, il passe pour être indifférent à tout, une statue de marbre. Comment mon Karl adoré a-t-il pu avoir un frère si complexé et tourmenté ? Karl était la face lumineuse des deux frères, et son aîné la face sombre.
Puis les jours, les semaines et les mois se sont écoulés…
Pour en revenir à ma belle-sœur, nous sommes, elle et moi, au fond du parc, à l’abri des regards, nos enfants étant en train de jouer. Je m’adresse à ma voisine :
— Ma consolation est de me dire que les enfants ne sont pas trop perturbés. Il est vrai qu’ils sont trop jeunes pour réaliser pleinement. Je me demande même si les plus jeunes n’ont pas déjà oublié…
— Il est vrai que ça va faire maintenant sept mois que Karl ...
... nous a quittés. Bientôt huit.
— C’est à la fois si proche et si lointain.
Lugdiwina prend un air chagriné, je sens qu’elle a quelque chose à me dire, mais qu’elle n’ose pas trop se lancer. Je prends les devants :
— Je vois à votre nez qui tourne que vous avez à me parler de certaines choses.
— Je me demande bien ce que je peux vous cacher, Wilhelmine. Des bruits courent sur le fait que vous et Randolph soyez fort proches. J’ai fait répondre qu’il était normal que le meilleur ami d’un disparu et l’épouse de celui-ci le pleurent de concert.
— Vous avez bien fait, Lugdiwina. Randolph était le plus grand ami de Karl, ils ont grandi ensemble, ils ont fait bien des choses à deux, comme des frères… Oui, comme des frères, car Ludwig Victor était déjà bien accaparé par sa future fonction d’Empereur.
Ma voisine soupire :
— L’enfance de mon mari n’a pas été très heureuse… Et depuis la mort de votre époux, il est encore plus lugubre. Il se reproche ce coup du destin.
— C’est vrai que Karl a été tué à sa place. C’est l’ironie du destin. Mais ce fameux jour, votre mari était malade, vraiment malade. C’est pour cela qu’il y a eu échange. C’est la vie…
— Vous ne lui en voulez pas ?
— Si je dois en vouloir à quelqu’un, c’est à ce corbeau de Grand Chambellan !
Lugdiwina se souvient en souriant faiblement :
— Il n’ose même plus croiser votre chemin, car à chaque fois, vous lui bondissez dessus, telle une tigresse !
— Il a raison de s’écarter ! Le fait de vouloir lui ...