Belle-sœur de l'Empereur - 3
Datte: 10/09/2022,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
alliance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
confession,
historique,
historiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
Résumé :
Hélas pour moi, mon mari et amant a été assassiné à la place de son frère, l’Empereur. Me voici donc veuve avec nos quatre jeunes enfants, et une vie de couple définitivement mise à bas. Plus jamais Karl ne sera à côté de moi, plus jamais il ne me tiendra dans ses bras, plus jamais il ne me fera jouir de façon extraordinaire. Plus jamais… Tout allait trop bien, beaucoup trop bien…
Ce fut un très bel enterrement avec un faste vertigineux, Karl étant mort pour l’Empire, tout le monde ayant bien compris que ses assassins s’étaient trompés et avaient cru occire l’Empereur. Il est vrai que la ressemblance entre les deux frères, Karl et Ludwig-Victor, était forte, surtout en costume d’apparat.
Les meurtriers ont vite été capturés, étant devenus assez impudents, croyant vraiment avoir tué l’Empereur et ainsi semé un grand désordre au sommet de l’Empire. On m’a rapporté qu’ils ont été terriblement surpris et désappointés quand ils ont été déférés devant le souverain en personne qui a voulu les contempler de ses yeux. Ils ont tous été exécutés rapidement, mais ça n’a pas ressuscité pour autant mon Karl adoré.
Pour l’instant, le protocole me laisse tranquille. Il faut dire que j’ai copieusement incendié le Grand Chambellan quand, le lendemain de l’assassinat, celui-ci a tenté d’organiser péremptoirement les sombres cérémonies. Ulcérée, je ne me suis pas gênée de le faire devant toute la Cour, y compris devant l’Empereur qui n’a pas osé intervenir !
— Mais, ...
... Madame, il faut que…
— Rien du tout ! Il faut, il faut, il faut ! Vous me cassez les oreilles avec votre étiquette ! C’est votre satanée étiquette qui a tué mon Karl !
— Madame, la douleur vous égare !
— Soyez bien content que la douleur ne me pousse pas à me jeter sur vous et à vous déchiqueter sur place en lambeaux !
— Je…
— Si j’entends encore un seul son sortir de votre bouche, je vous arrache les yeux et la langue ! Me suis-je bien fait comprendre ?
Je me suis étourdie à m’occuper de mes quatre enfants, et faire en sorte que mon très grand chagrin ne déteigne pas sur leurs âmes innocentes. J’ai la chance qu’ils ne comprennent pas vraiment ce qui a pu arriver à leur père. D’un côté, je voudrais qu’ils oublient tout, et de l’autre, qu’ils souviennent pour plus tard de Karl, leur père.
Depuis cet événement funeste, Randolph von Soulzbach m’est d’un grand secours. Je reconnais qu’il m’a beaucoup aidée à surmonter cette épreuve lors des premiers jours et aussi des suivants. Nous nous sommes mutuellement soutenus. C’est aussi vers lui que je me suis tournée quand cinq mois plus tard, mon corps a commencé à réclamer impérieusement sa part et son dû. J’aurais cru que le deuil aurait enseveli mon désir et mon besoin, mais non. Il y a des choses qu’on ne contrôle pas tout à fait. Heureusement, l’ami d’enfance de mon défunt mari sait être bon amant, j’en savais déjà quelque chose lors de nos trios et plus, mais il manque quelque chose, cette part d’amour qui nous liait Karl ...