Belle-sœur de l'Empereur - 3 - Histoires de Sexe

Belle-sœur de l'Empereur - 3

... beau-frère si raide dans ses convictions :

— J’ai souvenir que votre grand-père était plus… animé… C’était peut-être un peu trop dans l’autre sens. Il suffit de se caler entre les deux extrêmes. Vous pouvez avoir deux visages, celui officiel et celui officieux. Mon défunt mari n’était pas triste dès que les regards ne se posaient plus sur lui.
— Oui, je sais.
— Et que savez-vous ?

C’est lui qui s’approche un peu plus de moi :

— Même si vous étiez très discrets, vous ne l’étiez pas assez, du moins pour ceux qui me servent d’oreilles et d’yeux.
— Hem… soyez plus précis.
— Vous et votre mari, vous vous entendiez tellement bien que vous avez élargi votre cercle intime. Le premier de la liste fut Randolph von Soulzbach, ce qui était fort logique, sachant ses très bonnes relations avec mon frère. Jamais deux sans trois, n’est-ce pas ? Puis, jamais trois sans quatre, aussi…

Je ne m’attendais pas à ce genre de révélation ! Je deviens toute rouge, ne sachant pas sur quel pied danser. Imperturbable, l’Empereur continue d’une voix un peu plus animée :

— Les affaires privées, tant qu’elles ne perturbent les affaires publiques, restent privées. Vous auriez fait du scandale, je n’aurais pas hésité à sévir, chose que j’ai déjà faite auparavant avec ceux et celles qui ne respectent pas les règles du jeu. Mais comme vous preniez toutes les dispositions pour que rien ne fuite, je pouvais fermer les yeux.

À ma grande surprise, mon beau-frère est finalement plus libéral que ...

... je ne l’aurais cru ! J’aurais pourtant cru qu’il aurait été du style à emprisonner ou en envoyer en exil pour moins que ça. Je suis en train de découvrir une autre facette de l’Empereur, Ludwig-Victor est finalement assez proche de Karl. J’arrive enfin à réagir :

— Pas assez, d’après ce que vous dites.
— Ça prouve que mes oreilles et mes yeux valent le prix qu’ils me coûtent. Bien que vos petites festivités ne fassent pas partie de mes priorités absolues.

En clair, nos ébats étaient de la roupie de sansonnet. Je persifle :

— J’ai cru comprendre que les activités nocturnes en chambre ne faisaient pas non plus partie de vos priorités absolues.
— Je vois que vous savez vite vous reprendre. Je n’ai jamais bien compris l’intérêt qu’on pouvait y trouver. Ça me semble plutôt… bestial.
— Parlez pour vous ! Mais je reconnais sans souci que si votre frère n’avait pas fait mon éducation en la matière, je penserais vraisemblablement comme vous. Mais j’ai eu plus de chance que la plupart des personnes.

Je constate qu’il me regarde de moins en moins dans les yeux et que son regard s’égare souvent dans mon décolleté. On dirait que mon austère Empereur reste un homme normal. Flottant entre l’amusement et la réprimande, Ludwig-Victor répond :

— Ce que vous dites, Wilhelmine. Mais vous et mon frère, vous vous vautriez dans le stupre, et vous étiez esclaves de vos sens. Il est vrai que vous ne faisiez de mal à personne, et que vous-même, vous êtes une très bonne mère pour vos ...