Belle-sœur de l'Empereur - 3
Datte: 10/09/2022,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
alliance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
confession,
historique,
historiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... monde a été séparé durant votre excursion. Mais revenons à nos moutons, à vous et votre femme.
— Je vous écoute.
Je m’approche un peu plus :
— Votre frère vous l’avait déjà dit, mais ces histoires d’aiguillette et de malédiction sont déplacées dans la bouche d’un Empereur. Nous ne sommes plus au temps des sorcières et autres histoires à dormir debout !
— Comment expliquez-vous ce qui est arrivé à mes fils ?
— Les garçons sont toujours plus fragiles que les filles, c’est un fait avéré. Il en va de même pour l’élite comme pour le peuple. La mortalité enfantine reste encore élevée, malgré les efforts et les avancées du progrès. Justement, en parlant d’efforts, il serait bon que vous refassiez quelques enfants à l’Impératrice. Et ne me dites pas que c’est au-dessus de vos forces !
Une fugace grimace s’affiche sur le visage quasi immobile de Ludwig-Victor. D’une voix assez monocorde, il répond placidement :
— Pour quoi faire ? Pour avoir des garçons qui mourront ?
— Si vous n’en faites pas d’autres, vous ne le saurez pas.
— À quoi bon, Wilhelmine ? Je sais que ma lignée est morte.
Je suis un peu étonnée par le fait qu’il utilise ainsi mon prénom et aussi par la mélancolie de sa réponse. Je hausse un peu le ton :
— Pour un Empereur, je vous trouve défaitiste ! Pourtant vous avez affronté, il y a cinq ans, un ennemi supérieur en force, et vous avez gagné, il me semble.
— C’est vrai… Sans doute suis-je meilleur sur les champs de bataille que dans la gestion ...
... de mon ménage.
— Au lit aussi, c’est une bataille, une bataille très agréable.
— Une bataille très agréable ? Je suis dubitatif…
Je le regarde droit dans les yeux :
— Je puis vous le confirmer ! D’ailleurs, je crois que certaines personnes s’en sont offusquées. Oui, Karl était nettement plus mon amant que mon mari, je n’en ai ni honte ni regret ni remord. En parlant de ça, sachez que vous n’y êtes pour rien dans la mort de votre frère. Ce jour-là, vous étiez malade, vous ne pouviez pas aller à cette revue. C’est le destin qui a décidé pour nous.
Raide comme un piquet, il hausse à nouveau un sourcil, l’air assez surpris :
— Vous ne me tenez pas rigueur de la mort de Karl ?
— Je suppose que vous n’êtes pas tombé malade intentionnellement.
— Je n’aime pas être malade.
— Personne n’aime être malade, moi la première. J’aime être en forme, j’aime être en pleine forme, faire des folies, et même des folies de mon corps.
Toujours hiératique, il hoche la tête :
— Je connais votre tempérament de feu à ce sujet. Karl et vous étiez sur la même façon de voir et de faire les choses. J’ai souvent envié mon frère pour sa faculté de se moquer du regard des autres et de vivre sa vie. Il vous a contaminée.
— Nous allons le dire ainsi. Si vous avez envié Karl, pourquoi ne pas avoir fait la même chose que lui ?
— Je suis l’Empereur…
Avec un certain sourire aux lèvres, je me penche un peu vers lui, lui dévoilant un peu mieux mon décolleté, j’ai envie de m’amuser avec mon ...