Belle-sœur de l'Empereur - 3
Datte: 10/09/2022,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
alliance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
confession,
historique,
historiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... arracher les yeux et la langue n’était pas qu’une parole en l’air. Je serais bien capable de passer à l’acte ! Cet homme me révulse !
— Il n’y est pour rien, vous savez.
— Cet homme ne vit que par l’étiquette, que pour l’étiquette. C’est tout juste s’il ne voulait pas calibrer le nombre de larmes que je devais verser !
— Vous exagérez, Wilhelmine ! Mais… mais il y a du vrai dans vos propos.
Je soupire un grand coup :
— Je préfère changer de sujet, si vous le voulez bien. Si je comprends bien, vos petites histoires ne s’arrangent toujours pas avec Ludwig-Victor ? Il est vrai que nous nous sommes peu vues, ces derniers temps, vous étiez en tournée dans diverses contrées.
— J’avoue que le changement m’a fait du bien, il m’a aéré. Car, voyez-vous, depuis la mort de son frère, le léger mieux est retombé. Et dernièrement, il reparle en catimini de son ancien projet qui concerne vos garçons.
— Merci de me le préciser, mais je m’en doutais un peu.
Je deviens pensive. Non, pas question que mes enfants deviennent les héritiers officiels de leur oncle, ils doivent vivre paisiblement leur jeunesse, j’y veillerai ! Intriguée, ma voisine m’observe. Quelques instants plus tard, je finis par dire :
— Lugdiwina, je crois qu’il va falloir secouer le prunier…
— Je… je ne comprends pas.
— Il va falloir secouer notre Empereur pour qu’il sorte de sa funeste torpeur. Il faut qu’il s’occupe de vous, de ses enfants à lui. Il faut qu’il lève le bout de son nez de cette fichue fosse ...
... à purin que sont les affaires d’État et sa culpabilité !
— Oui, mais comment ?
— M’accordez-vous toute liberté à ce propos, Lugdiwina ?
Un peu surprise, elle rougit :
— Je ne vois pas bien où vous voulez en venir.
— Dans le peuple, dans pareil cas, on parle de coup de pied au cul.
— Ce… c’est imagé.
— Pas toujours… pas toujours.
Ma voisine soupire :
— Bah, allez-y, Wilhelmine. De toute façon, je n’attends plus grand-chose de mon mariage ni de mon mari.
— Laissez-moi secouer le prunier, et si cette action échoue, je vous aiderais à trouver compensation autrement.
— C’est-à-dire ?
— Nous en avons parlé maintes fois… Vous savez très bien à quoi je fais allusion, Lugdiwina.
Se tortillant les mains, elle devient cramoisie, mais ne répond rien. Je pense pouvoir prendre cette réaction muette pour une sorte de oui.
J’ai très vite obtenu un face-à-face privé avec l’Empereur. Il est vrai que mon beau-frère n’a pas grand-chose à me refuser, moi la veuve de son frère mort à sa place. Il faut savoir appuyer sur certains points faibles, même si c’est douteux moralement.
Tout de suite, je mets les points sur les i :
— Je suis venue vous parler de vous et de Lugdiwina.
— De moi et de mon épouse ?
Il lève à peine un sourcil puis enchaîne :
— Lugdiwina et vous êtes devenues fort proches depuis quelques mois.
— Nos enfants aussi. Ils sont cousins-cousines, et ils ont besoin de distractions. S’ébattre au-dehors leur fait du bien. Néanmoins, tout ce petit ...