1. Le temps qui s'arrête


    Datte: 07/09/2022, Catégories: f, fh, inconnu, amour, Masturbation Oral pénétratio, portrait, rencontre, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... l’ouverture à cinq heures quarante-cinq. Et elle se sent vaseuse. Ses paupières se ferment sur des images troubles, et puis… elle doit se l’avouer sur une petite lumière qui clignote sous ses tifs bruns. Un type qui pose de drôles de questions… Bon ! Il sera toujours temps de vérifier demain ! Non tout à l’heure même !
    
    — xxxXXxxx —
    
    — Allo, Hélène ! C’est Guy. Effectif mille deux cent douze théorique ! Présents mille deux cent huit. Et quatre permissionnaires.
    — C’est bon, Guy ! Ça colle avec mon registre des entrées et sorties. Le bricard de nuit t’a laissé les consignes ?
    — Oui ! Le détenu a été surveillé comme le lait sur le feu. Et il dort. Je te l’envoie vers quelle heure ?
    — Ça n’a pas trop d’importance ! Après son passage au toubib. Je suppose qu’ils ne seront pas vus ce matin par la direction ?
    — Ben, je n’en sais rien ! Ça dépend de qui est de permanence ce week-end !
    — Le chef de détention, si j’en crois mon planning.
    — Alors tu as déjà ta réponse. Bon… je donne des instructions pour que ce Terrieur aille te rendre visite et le surveillant disponible te téléphonera avant de venir te voir.
    — Ça marche ! Bonne matinée.
    — Attends ! Ne raccroche pas si vite Hélène, bon sang !
    — Il y a autre chose ?
    — Oui ! On fête l’anniversaire de Maryse à midi. Alors Marie aimerait que tu déjeunes à la maison.
    — Oh ! Tu crois que… je ne voudrais pas déranger.
    — Arrête. Tu fais partie de la famille, non ? Ou presque. Et puis tu sais bien que notre gamine t’adore. ...
    ... Alors tu n’as pas le droit de refuser. Je passe au greffe pour te ramener à la maison dès que je sors. Entendu ?
    — Bon ! Puisque tu insistes. Mais tu aurais pu me prévenir, je n’ai pas de cadeau, moi, pour la petite… ça lui fait combien déjà ?
    — Neuf ans… elle grandit, dix ans que Marie et moi sommes ensemble. Bon allez, à tout à l’heure.
    
    La greffière plonge alors dans son boulot. En premier lieu, reprendre un à un les dossiers de ces personnes arrivées la nuit dernière. Ce n’est pas une mince affaire que de préparer quatorze fiches pénales, de vérifier un à un les éléments de ces nouveaux cas. Pour les titres de détentions émanant des juges d’instruction, il n’y a guère de problèmes. Il s’agit juste de s’assurer qu’aucune erreur de transcription n’a été faite. Pour les extraits de jugement, ils doivent tous être passés au crible et s’assurer que tout est bien en ordre. Ça prend à la quadra un temps fou. Et il est neuf heures du matin lorsqu’elle est sortie de ses pensées par le téléphone interne.
    
    — Oui ! Le greffe j’écoute.
    — Bonjour ! Surveillant disponible du quartier des arrivants ! Est-ce que je peux vous amener le dénommé « Terrieur » ?
    — Ah… oui ! Allez-y. Je vous attends.
    — Le temps de traverser la détention…
    — D’accord.
    
    Bon. Ça va lui laisser le temps de préparer son dossier. Et Hélène se tape une page d’écriture :
    
    Écroué le xxxx, sous le numéro d’Écrou xxx en vertu d’un extrait de jugement du TGI de Paris. S’ensuit un savant calcul pour que sur la page ...
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