1. Le temps qui s'arrête


    Datte: 07/09/2022, Catégories: f, fh, inconnu, amour, Masturbation Oral pénétratio, portrait, rencontre, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... l’administration pénitentiaire a bien fait son job et elle sera peut-être plus encline à attendre sagement les résultats.
    — Je vois que vous êtes d’une grande sagesse. Il y a longtemps que vous faites ce travail ? Que vous vous occupez du greffe, je veux dire.
    — Depuis que j’ai obtenu mes premiers galons. Ça remonte à une bonne quinzaine d’années.
    — Je sens chez vous une certaine maîtrise de votre sujet. Je peux vous poser une question ?
    — Oui, oui bien sûr !
    — Moi, je débute dans mes fonctions et vous avez bien dû vous rendre compte que je tâtonne un peu. Si un jour j’ai un vrai souci, puis-je faire appel à vos services pour m’aider un peu ?
    — Évidemment. Nous sommes complémentaires et je crois en l’entraide entre services pénaux et judiciaires. Sans vous nous ne sommes rien.
    — Je crois que c’est juste l’inverse. Sans votre aide, je ne suis moi qu’un fétu de paille dans une meule. En tout cas, merci de votre objectivité et de votre savoir-faire. Un pauvre homme sera sans doute libéré grâce à vous.
    — Je trouve que c’est un peu normal ! S’il n’a rien à voir avec cette histoire, il n’y a aucune raison pour qu’il se tape une punition injustifiée.
    — Oui… je peux me permettre de reprendre un peu de ce succulent poulet ?
    — Faite, je vous en prie. Je nous prépare un café ?
    — Je veux bien. J’en bois trop, mais je me doute que vous aussi dans votre métier vous en abusez également à outrance, non ?
    — … ! Bien ! Vous avez donc décidé quelque chose pour notre bonhomme ...
    ... ?
    — Vous m’avez donné la solution, et je vais le recevoir dans un local de votre lieu de travail. Il doit bien s’en trouver un de disponible, n’est-ce pas ?
    — Oui ! Bien sûr. Mon bureau, si ça vous convient.
    — C’est plus que parfait. Vous pourrez aussi assister à l’entretien. Il ne doit pas y avoir de problème pour cela.
    — C’est à vous de décider.
    — Oui. C’est donc dit ! Mais laissons cela de côté ! Dégustons ce café dont l’odeur à elle seule est déjà tout un poème. Vous n’avez pas d’enfants ?
    — Non. Et je suis divorcée. Il faut dire aussi que je suis mariée à l’administration pénitentiaire et que ce n’est pas une compagne toujours sympathique.
    — Je m’en doute bien. Et votre compagnon cuisinier ?
    — Oh ! Ce n’est rien d’autre qu’un ami…
    — Vraiment ? Eh bien, si vous en connaissez d’autres des amis tels que celui-ci vous pouvez leur communiquer mon adresse. Enfin celle de ma cuisine parce que je suis loin d’avoir ses talents pour la cuisson du poulet.
    
    Les deux nanas rigolent de cet aparté. Cette jeune substitut est d’un abord simple. Et puis elle ne cherche pas à tirer profit de la bourde de son confrère. Celui qui a signé le billet d’écrou sans se poser de questions. S’il avait fait son job et pris quelques renseignements avant de coller un tampon sur l’ordre d’incarcération… peut-être cette conversation n’aurait-elle jamais eu lieu. Et c’est deux presque amies qui regagnent la taule. Le portier qui leur ouvre la porte d’accès à l’établissement le fait d’un geste ...