1. Le temps qui s'arrête


    Datte: 07/09/2022, Catégories: f, fh, inconnu, amour, Masturbation Oral pénétratio, portrait, rencontre, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... Le reste s’enchaîne dans une sorte de brouillard et les mains qui parcourent son corps l’ont débarrassé du récipient encore au trois quarts remplis du liquide noir. Tout va très vite, sans qu’Hélène ne veuille seulement y réfléchir. L’appartement n’est pas si grand et le lit proche accueille deux corps rapidement dépouillés de tout oripeau.
    
    La femme se jette à fond dans cette guerre qui consiste à frotter sa peau à celle de cet homme qui bande. Ça lui suffit pour chercher un peu de plaisir dans un corps à corps dont il ne ressort ni gagnant ni perdant. Il n’y a chez aucun d’eux de calcul savant, de spéculation d’aucune sorte. Juste une offrande, un don de soi pour un moment de délivrance. Et elle refait avec ce Martin, des mouvements qui ne s’oublient jamais. Ses doigts parcourent le torse de ce gars, pour s’emparer d’un éperon qui se montre viril et mâle. Pas de faux-semblants, de faux fuyants, simplement deux envies qui se télescopent et les transforment en personnes avides de sexe.
    
    Si c’est très court, c’en est pas moins intense et elle comme lui se répandent en gémissements, en plaintes amoureuses qui inondent le ciel de ce deux-pièces où ils font l’amour avec sauvagerie. À tel point que les ongles féminins labourent les épaules de ce type qui la prend et reprend là, sans arrière-pensées, avec seulement la force d’une trop longue faim. Finalement au prix d’un dernier effort ou d’un réflexe, le sexe raide s’échappe de son gîte profond pour pleurer sur le bas-ventre ...
    ... de cette Hélène qui tremble de partout. L’orgasme qui lui tétanise tous les muscles se poursuit encore quelques minutes, bien après que la queue qui vient de la labourer se soit retirée d’elle.
    
    Lui et elle restent un long moment silencieux, chacun savourant diversement ce qui vient de se passer. Il rompt le premier ce silence qui les protège pourtant.
    
    — Je… je suis désolé…
    — De quoi ? J’en avais aussi envie ! Vous… enfin je peux te dire tu, maintenant ?
    — Oui, oui, bien sûr.
    — Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti ce genre de… trucs.
    — Et moi donc ! Depuis la mort de ma femme, je n’avais jamais refait… l’amour.
    — C’était trop bien… trop bon ! Merci !
    — Je ne sais pas ce qui m’a pris. Tu étais là et mon désir pour toi m’a fait faire une folie.
    — Tu trouves que c’est une folie ? J’étais consentante, ne crains rien. Tu ne dormiras pas dans une cellule demain.
    — Tu crois que nous avons encore un peu de temps… pour…
    — Pour quoi ? Tu n’aurais pas dans l’idée de remettre ça ?
    — Ben, pourquoi pas ? Si toi aussi tu es d’accord. On pourrait voir si c’est aussi bon la seconde fois.
    — Avec plus de douceurs, alors ?
    — Oui… je suis tout ouïe et prêt à te caresser toute la nuit.
    — Ton frère ? Marie et lui ne vont pas se demander où tu es passé ?
    — Bof… ma vie privée ne les regarde pas.
    — Oui, sans doute, mais tu devrais peut-être les rassurer.
    — Comme tu veux. Je laisse un texto à mon frangin. Pas besoin de m’étendre sur le sujet, il n’a pas à savoir pourquoi ...
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