Tel est pris qui croyait... (sur)prendre. - Histoires de Sexe

Tel est pris qui croyait... (sur)prendre.

... la laine ?
— Oui.

Me retournant après avoir fermé la porte, de voir ma femme caresser, d’abord le sein droit, puis le haut de la cuisse de Germaine, j’ai eu une absence.

— C’est aussi doux que beau. Faudra que tu m’apprennes les points.
— Avec plaisir.
— Tu sers l’apéro, Mamour. Je vais me doucher. J’en ai pas pour longtemps, moiii !

Malgré le bruit de l’eau, j’entendais que ça riait à tout va dans la cuisine. Presque trop à mon goût, alors j’ai pris la plus rapide douche de ma vie. Je finissais de boutonner ma chemise en les rejoignant lorsque je la vis, debout à tourner sur elle-même devant Germaine.

— Regarde, elle me va bien non ?
— Oui.
— Elle me l’offre.
— C’est… gentil.
— Oh ! c’est rien. Je dois en avoir une bonne centaine d’autres.
— Il est où Alfred, m’étonnais-je plus de cette absence que de voir Germaine nue ?
— Parti chercher du pastis. Il ne boit que ça. Et du rosé.
— Ah ! Merde ! On aurait dû y penser. Et toi, tu bois quoi m’inquiétais-je ?
— C’que vous avez. Suis pas aussi fidèle que lui, moi !

Une nouvelle absence, brève, mais palpable me laissa pantois et planté devant elles.

— On a acheté un peu de tout, sans trop savoir ce que c’était vraiment. Amour, tu sors les bouteilles s’il te plaît.

Je les déposais au centre de la table lorsque Alfred entra sans frapper, traînant un cabas derrière lui. Étonné, je le regardai sortir la bouteille de jaune, puis rouler ce chariot jusque devant nos femmes.

— Que le spectacle commence, ...

... me lança-t-il, accompagnant sa phrase d’un clin d’œil.

Une heure durant, on assista, Alfred et moi à un défilé. Inédit pour moi, mais j’en étais convaincu loin d’être une première pour lui. L’alcool dans lequel j’avais cherché refuge dès le premier essayage faisant effet, je ne manquais plus de commenter chaque tenue, appréciant tout autant l’habit que celle qui le portait.

— Tu devrais les vendre. Je suis certaine que t’aurais plein d’amateurs. Pas vrai, Mamour ?

Merde ! Avais-je été si peu discret en matant avec plaisir tant le corps de ma Lou que celui de Germaine ? À ma décharge, il était difficile de faire autrement que lorgner seins et sexes que ce peu de laine mettait en valeur plutôt que cacher !

— Euh… oui certainement.

Alfred éclata de rire.

— En fait on les met aux enchères, nous apprit-il sitôt son fou rire passé.
— Aux enchères ? répéta ma douce et tendre !
— Oui. De temps en temps on organise une soirée… comment dire… Bon, pour faire simple, on réserve pour un soir un club près de chez nous. La soirée est surtout réservée aux couples, mais ouverte à tous. À leur arrivée, les femmes qui le souhaitent choisissent une tenue. Puis on coupe la musique et on tire au sort l’ordre de passage. Chaque femme doit alors défiler devant tout le monde, ou danser. Enfin, se mettre en valeur, quoi ! Ensuite les enchères commencent, précisa Germaine.
— Pas con. Et le gagnant remporte la tenue. Vraiment bien vu, la complimenta Lou.
— La tenue et celle qui la ...