Cap ou pas Cap ? - Histoires de Sexe

Cap ou pas Cap ?

... cette connaissance, à mon avis, je ne serais pas ici.

Je termine ma bière et je passe à nouveau à côté ; Jacintha et le cavalier David sont toujours occupés. Je vais au jacuzzi, et je fais la connaissance d’un couple anglais. Leurs prénoms m’échappent, mais ils ont des accents du nord de l’Angleterre, pourtant ils se disent vivre au sud. C’est Madame qui parle le plus. Et elle se plaint. Quelqu’un m’avait fait une fois la remarque que la plupart des Anglais ont du mal à comprendre que le reste du monde n’est pas comme eux. Difficile à contredire pour moi… Elle se plaint que le jacuzzi est froid, la vie nocturne n’est pas très variée, le temps trop instable, qu’elle préfère de loin Maspalomas à la Gran Canaria. Ses critiques les plus tranchantes sont réservées pour la plage« oh, what a horrible little beach, eugh ! », elle cria en anglais. Ils sont un couple quinqua, lui chauve et gris, elle blonde, petite, un peu rondelette. Peut-être dans un autre contexte, j’aurais pu passer un moment avec eux, mais je n’ai pas vraiment envie.

On passe chacun sur notre chemin, moi je vais au bar, je parle un peu avec Inge. Dans deux cabines, des gang-bangs. Celle à gauche, c’est l’autre couple australien croisé tout au début. Le mari, un homme arrogant, qui fait la police en moquant des postulants en anglais, croyant qu’ils ne vont pas le comprendre. La femme en compagnie de quatre ou cinq autres hommes, les plus virils. Je formule le souhait qu’ils vont l’humilier au ...

... maximum…

À droite, j’entre, une Allemande en train de se faire gangbanguer. Vu son approche, je crois qu’elle est bel et bien nympho, et tandis qu’elle me branle, j’ai peur pour mon prépuce, si intense et frénétique dans sa main. Une expérience courte, intense, vraiment plus du porno que de l’érotisme.

Après avoir joui, pour la première fois depuis bien des heures, je m’éclipse vers la douche. C’est en passant que je vois le monsieur anglais, en train de se branler, car il joue le rôle du voyeur. Je jette un regard, et voir Madame la plaignante anglaise, dans une position trop difficile pour se plaindre. Trois jeunes hommes français, dont deux Maghrébins, au moins de vingt-cinq, sinon de trente ans de moins qu’elle, la baisent. L’un en levrette, la fessant son gros cul dodu, l’autre remplit sa bouche avec sa grosse bite, presque à renfler ses joues, en tenant ses cheveux courts, pressant sur sa nuque, tandis que le troisième lui tripote les seins. Elle ne me semble pas malheureuse, plutôt une salope cherchant son plaisir. Ses plaintes semblent bien lointaines. Son mari se branle avec sa main, ses yeux de plus en plus exorbités. Le spectacle dure quelques minutes, puis, ils l’emmènent, elle les suit docilement, vers lesling et la croix Saint-André.

J’aurais aimé voir la suite, mais c’est à ce moment-là que Jacintha me retrouve. Elle est visiblement épanouie. Nous marchons, donc, de retour vers le ‘2&2’. Là, elle dit adieu à David, qui retrouve ses amis. On va au bar, où c’est ...