Une collègue a besoin de réconfort (1)
Datte: 10/08/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Vincent2010091, Source: Xstory
... papota avec moi. Depuis que j’étais arrivé 5 ans auparavant, elle cherchait souvent ma compagnie. Et elle ne loupait aucune occasion de venir me voir. Chaque fois que nous n’étions que tous les deux, elle se dandinait devant moi, comme si elle voulait attirer mon regard sur ses fesses charnues et ses gros seins. Mais je ne cherchais pas à aller plus loin : je la trouvais trop envahissante, avec des façons de faire à la fois vulgaires et maladroites.
Le lendemain dans mon bureau, mes collègues (masculins : ceux qui venaient le samedi mensuel au resto) cherchaient à me persuader de céder à ses avances. « Tu vas te régaler mon cochon ». « Ça se voit que Colette aime le sexe ». Mais ça ne me faisait ni chaud ni froid.
Un samedi quelques semaines plus tard eut lieu la crémaillère avec les collègues. On s’amusait beaucoup, tout le monde était détendu et décompressait.
Colette m’a abordé plusieurs fois. Mais je n’étais pas entré dans son jeu. En fin de soirée, un peu avant minuit, presque tout le monde était parti. Il restait Célia, Colette et Adrien.
Dans la cuisine, Célia me disait que la fête était réussie, que la maison était jolie et qu’elle était contente pour moi. Ses yeux étincelants contrastaient avec la tristesse de ces derniers jours. Elle s’était bien amusée.
Colette voulut entrer, mais me voyant en conversation avec Célia, elle resta dans le salon. Adrien passa devant elle. « Tu restes ? » Adrien lui répondit que oui, qu’il allait m’aider à ranger. ...
... Alors Colette comprit qu’elle n’obtiendrait rien ce soir non plus. Frustrée, elle annonça qu’elle était fatiguée, nous dit bonsoir et s’en alla.
Adrien vida les poubelles et me demanda où les jeter. Je l’accompagnais dehors pour lui montrer. Célia finissait la vaisselle.
Une fois à l’extérieur, la poubelle jetée, Adrien m’annonça qu’il rentrait.
— Il fait quand même tard. Ma femme risque de s’inquiéter. Tu t’occupes de Célia ?
— Comment ça ?" Lui répondis-je.
Adrien me regarda dans les yeux. Il avait un air soucieux, comme s’il était inquiet : « Tu n’as pas vu ? Célia ne va pas bien. Je pense qu’elle va traîner chez toi autant que possible... Je ne sais pas ce qu’elle a. Mais j’ai l’impression qu’elle ne veut pas rentrer chez elle... Tu as vu ces derniers temps ? Elle traîne au bureau, elle part tard. Quand elle va chercher ses gosses, elle ne rentre pas directement d’après les filles du bureau... »
Je restais pensif. Adrien avait raison. Quelque chose n’allait pas avec Célia. La petite maman du bureau, toujours joviale et maternelle avec tout le monde était contrariée depuis plusieurs semaines, peut-être quelques mois.
— Vous êtes proches tous les deux, me dit Adrien. « Essaye de la faire parler un peu, ça lui fera du bien. Il faut que lundi, elle retrouve son sourire... »
Juste avant de partir en voiture il me lança : « bon, je vous laisse en tête à tête ». Son visage s’illumina, ses yeux pétillaient, comme à chaque fois qu’il sortait une grivoiserie ...