1. Les racines du mâle (1)


    Datte: 22/08/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Alix, Source: Xstory

    ... pour en éprouver la solidité. Pendant qu’il honorait comme il convenait, la ravissante et infidèle épouse, plus que consentante, celle-ci commentait son ouvrage à voix haute. « Il est solide et résistant. Son jonc est dur et souple à la fois, etc. Le vieux malmené à chaque coup de reins du viril vendeur ne put sortir qu’une fois l’épouse comblée. Heureusement, il ne se douta de rien et tout rentra dans l’ordre. »
    
    C’était un véritable spectacle qu’il nous donnait. Nous avons beaucoup ri, surtout Sophie qui en avait les larmes aux yeux. J’admirai d’autant plus sa prestation que j’aurai été bien incapable d’en faire autant.
    
    Je me suis réveillé dans le fauteuil. L’esprit un peu confus, je me demandai où j’étais. Tout était silencieux. Je n’entendais pas la tronçonneuse. Manu avait peut-être besoin de moi.
    
    Je passai par la véranda pour me rendre au jardin. Sophie était penchée sur la fenêtre d’une façon bizarre. Le visage cramoisi, elle pressait sa bouche d’une main et roulait des yeux en regardant le ciel. Son corps était régulièrement propulsé vers l’avant, comme si elle avait le hoquet.
    
    Interloqué, je me penchai pour mieux voir. Sa robe était relevée sur son dos et deux mains halées empoignaient ses fesses blanches ! Un grand vide se fit en moi. Ma première réaction fut de me cacher tellement j’étais choqué par leur trahison et honteux d’être cocu. Je reculai d’un bond et allais m’effondrer sur le fauteuil à bascule avec une surprenante érection.
    
    Des mots ...
    ... qu’elle avait prononcés me revinrent en mémoire.
    
    — Elle disait qu’elle avait peur de ces gens-là !... Heureusement qu’elle prend la pilule !
    
    Je retournai dans le fauteuil de la salle à manger, appréhendant avec angoisse le moment inévitable, où Sophie, la chatte pleine du sperme de son amant, viendrait vérifier si je dormais toujours. Comment devais-je réagir ? Si je faisais un scandale, tout le quartier et toute l’entreprise apprendraient qu’un chauffeur de camionnette me faisait cocu, que l’épouse dont j’étais si fier était une salope !
    
    Cela remonterait jusqu’à Paris ! Adieu, la promotion ! Ma carrière serait foutue ! Toute ma vie était foutue !
    
    J’entendis la tronçonneuse. Ce traître de Manu avait dû sortir par la fenêtre. Après s’être vidé les couilles dans le ventre de ma jeune épouse, il avait repris le travail, comme si de rien n’était.
    
    Je réalisai que l’humeur de mon épouse s’était miraculeusement transformée le fameux jour d’été où ce salaud était venu extraire cette maudite souche. Je me rappelai l’exhibition provocante de Sophie, son admiration pour la musculature du félon, la fenêtre de la chambre ouverte.
    
    Je m’étais endormi, comme aujourd’hui !
    
    J’imaginai qu’elle avait enlevé sa tunique et qu’il l’avait vue nue, qu’il l’avait surprise en sautant par la fenêtre, qu’après avoir désespérément lutté, elle avait fini par céder aux pulsions bestiales de ce mâle puissant en manque de femelle !
    
    La chair est faible !
    
    Je revoyais l’énorme bosse oblongue ...
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