1. Les racines du mâle (1)


    Datte: 22/08/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Alix, Source: Xstory

    ... cuisine à condition que vous mangiez dans la véranda ! Je ne veux pas qu’il rentre dans la maison ! Elle lança, méchamment.
    
    — Comme tu voudras, je lâchais, déçu par sa conduite enfantine.
    
    Je me levai pour mettre fin à cet échange acerbe, prenais la bouteille d’eau sur la table et allais rejoindre Manu qui prenait une pause.
    
    — Elle est belle votre femme, Monsieur Jean, il me dit, aimablement après avoir bu quelques gorgées.
    
    Je me demandai ce qu’il avait pu voir de Sophie en peignoir à travers les vitres de la véranda, à part qu’elle était blonde.
    
    — Ouais !... Et toi, tu es marié, je crois ? Je demandais par politesse.
    
    — J’ai une femme officielle et une jeune maîtresse, au pays ! Il me confiait d’un air satisfait.
    
    — Deux femmes ! Comment tu fais ? Moi, j’ai déjà du mal à en satisfaire une ! Je laissais échapper, encore en rogne contre Sophie.
    
    Il me regarda bizarrement. Je réalisai que ce que mon propos était ambigu.
    
    — Je ne parle pas de sexe ! Je précisais en riant.
    
    — Ah bon !... Chez nous, on connaît des recettes de sorcier pour adoucir la plus rugueuse des épouses et pour satisfaire la plus exigeante, il blagua en accentuant son accent.
    
    Il me fit un clin d’œil égrillard avant d’éclater d’un grand rire communicatif.
    
    — Je suis preneur pour les deux ! Je plaisantais à mon tour, en lui tapant sur l’épaule.
    
    Sur ce, je revins m’installer sur mon fauteuil, ragaillardi par ce sympathique échange.
    
    — Deux femmes ! Il ne s’embête pas le ...
    ... Manu !
    
    Je me dis, vaguement admiratif.
    
    Puis je réfléchis à sa situation d’immigré, loin de son pays et de sa famille.
    
    — Le pauvre ne doit pas les voir souvent. Ça ne m’étonne pas qu’il se donne autant au travail ! Il a de l’énergie à revendre.
    
    Je repensai au quiproquo. Ce n’était pas loin de la vérité. Depuis notre mariage, le stress, les repas d’affaires, l’alcool, un peu, et la mésentente, beaucoup, avaient réduit à presque rien notre désir. Nous faisions de moins en moins l’amour. D’une fois par jour au début de notre mariage, nous en étions à une fois par semaine, le samedi soir, et encore, quand nous ne nous disputions pas.
    
    C’était devenu une sorte de rituel. Dès la lumière éteinte, je caressai ses seins puis léchai sa chatte pour la mettre en train. À son tour, elle me suçait un peu la bite pour me faire devenir dur. Je la baisai en missionnaire, la position que je préférai, avant de la finir en levrette, parce qu’un jour, elle m’avait dit qu’elle me sentait mieux en elle, comme ça.
    
    Soupir...
    
    À midi, je mis la table dans la véranda tandis que Sophie, toujours en peignoir, s’occupait du repas.
    
    — Tu devrais t’habiller un peu mieux. Nous avons un invité, quand même, je lui dis, contrarié par son attitude négative.
    
    — Désolée, mais je n’ai plus rien à me mettre ! Elle me jeta, rancunière.
    
    — Tu exagères toujours ! Fais un effort ! T’as bien une petite robe d’été ! Manu a travaillé dur pour nous toute la matinée. Il mérite bien un peu d’attention de ta ...
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