Les racines du mâle (1)
Datte: 22/08/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Alix, Source: Xstory
... devait avoir pris conscience de sa conduite scandaleuse car elle alla s’enfermer dans la salle de bain.
Après le repas, Manu retourna au travail et moi, dans mon fauteuil. Je n’avais pas envie d’aller retrouver Sophie. Cela se terminerait par une scène et je n’y tenais pas, au moins tant que Manu serait là.
Il faisait chaud et j’avais bu trop de vin. Je m’endormais dans le fauteuil. Je fis un cauchemar. Manu étranglait Sophie totalement nue. Elle criait tant qu’elle pouvait et moi, je regardai en ricanant cyniquement. Je m’envolais dans les airs. Les oiseaux chantaient autour de moi. Je plongeais en piquer et... me réveillai en sursaut. Une main me secouait doucement l’épaule.
— J’ai coupé toutes les racines. J’ai besoin de votre aide pour sortir la souche, me dit Manu.
— Euh... D’accord !
Du jardin, je jetai un regard vers la fenêtre ouverte de notre chambre conjugale. La pièce était vide.
— Elle boude, cette petite idiote sans cervelle !
Pour la première fois, je pensai « Divorce » et cela m’attrista.
J’aidai Manu à tirer la lourde souche dans un coin du jardin. Je me retrouvai vite en sueur, le cœur battant à cent à l’heure, épuisé. Un vertige me saisit. Je m’assis dans l’herbe et laissai Manu finir le travail.
— Ça ne va pas, Monsieur Jean ? Vous voulez que j’aille chercher votre dame ? Il demanda, inquiet.
— Pas la peine... Je reprends juste mon souffle. Ma femme a raison, je devrais faire du sport ! Je tentais de plaisanter.
Manu ...
... m’aida à me relever sans faire de commentaire. Je lui en fus reconnaissant.
— Le mieux est de la laisser laver par la pluie et sécher quelques mois puis de la découper à la tronçonneuse l’été prochain, il me conseilla.
Je lui offris un coca sous la véranda.
— D’homme à homme, qu’est-ce que tu penses de ma femme ? Je demandais tout à coup.
Il hésita. Ses yeux s’enfuirent vers le plafond.
— On est entre nous. Sois franc ! J’insistais.
Il se décida, baissant les yeux sur ses chaussures.
— Il ne faut pas lui en vouloir, Monsieur Jean. Elle est jeune et elle a voulu s’amuser en nous taquinant tous les deux. Ne vous en faites pas, personne ne saura rien, il me rassura de nouveau.
— Ouais ! T’as raison. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer, je soupirais.
— Il est tard. Je vais rentrer maintenant, il conclut en se levant.
— Encore merci pour ton aide, je lui dis en lui tendant une enveloppe.
— Ce n’est pas la peine, Monsieur Jean ! Il protesta.
— Tout travail mérite salaire, Manu ! Prends ça comme je te l’offre, sans faire de manières ! Tu offriras de jolies robes à tes femmes, je lui dis d’un ton que je voulais enjoué.
Manu est parti. Je me mis à la recherche de cette garce de Sophie. Je le retrouvai dans son bain avec de la mousse jusqu’au cou.
— Je suis désolée, mon chéri, elle dit aussitôt d’un air contrit. Tu me pardonnes ?
— Il faut voir, je lui répondis, ravi de ses excuses.
— On dirait que je t’excite encore un peu, elle minauda, en ...